Cash, Lola Dewaere n'aime pas les discours lisses. Elle répond aux questions avec une sincérité désarmante. Et si ses propos peuvent surprendre, la comédienne a le mérite d'être fidèle à elle-même. En interview pour Ici-Paris, à l'heure du Festival de Luchon où elle présente le téléfilm Ligne de mire, elle parle de ses relations avec sa famille, des hommes et de son souhait de ne pas avoir d'enfants.
Fille de Patrick Dewaere et d'Élisabeth Malvina Chalier (dite Elsa), Lola Dewaere a été élevée par ses grands-parents maternels dans le Maine-et-Loire. Elle est proche de sa famille maternelle, mais pas de celle de son père : "Ce sont des gens particuliers. J'ai coupé les ponts avec eux. Je ne suis d'ailleurs pas allée à l'enterrement de ma grand-mère Mado Maurin, décédée en décembre dernier. Ma soeur Angèle [fille de Miou-Miou et Patrick Dewaere, NDLR] n'y est pas allée non plus." Sa demi-soeur a six ans de plus qu'elle et est scénariste : "C'est ma grande soeur dans tous les sens du terme. Miou-Miou, sa maman, est formidable avec moi."
Si elle s'est éloignée de la famille de son père, Lola Dewaere ne renie pas pour autant sa filiation en gardant notamment son nom de famille : "Si j'ai choisi ce nom, c'est parce que j'ai commencé tard ce métier. Je me suis dit que les choses iraient plus rapidement pour être reçue dans les castings. Ce n'est pas une honte d'être la fille de Patrick Dewaere."
À 34 ans, la jolie brune se sent bien dans sa peau, mais elle a souvent évoqué ses problèmes de poids. D'abord parce que la question est au coeur du film qui l'a révélée, Mince Alors !, mais aussi parce qu'elle sait qu'elle ne correspond pas aux diktats physiques de l'univers du show-business : "Je ne serai jamais mince. Pour le téléfilm, j'ai pris 8 kg ! [...] Je prends du poids très rapidement."
Dans le téléfilm Ligne de mire, elle joue une mère de famille sur le point d'accoucher de son second enfant. Un rôle de composition pour la jeune femme qui ne souhaite pas devenir maman : "J'ai eu trop de rapports conflictuels avec ma mère. Je n'ai pas honte de dire que je n'ai pas la fibre maternelle. Les enfants m'adorent, mais je ne sais pas leur parler." Elle vit seule, pensant faire peur aux hommes : "J'ai beaucoup de tempérament et pour autant, je ne suis pas féministe. Je les déteste ! [...] Les hommes que je préfère sont les machos, je suis de la vieille école."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Ici Paris du 19 mars