Mardi 30 avril 2024, deux nouveaux aventuriers ont été éliminés de Koh-Lanta, Les Chasseurs d'immunité après un règlement de comptes au conseil. Il s'agit de Sébastien et Aurélien, qui formaient alors un binôme dans le cadre de l'épisode des destins liés. Le père de famille de 37 ans se livre sur son élimination auprès de Purepeople.com. L'occasion pour lui de revenir sur la réaction de Meïssa lors de la révélation de sa stratégie au conseil, sa gestion de l'éloignement avec sa famille mais aussi son mariage célébré avec sa compagne Charlotte après le tournage.
Comment avez-vous vécu cette élimination sans aucun vote contre vous ?
Je ne l'ai pas vu comme ça. Je pense que c'est le binôme qui était visé et qu'ils s'étaient mis d'accord pour juste mettre le nom de Sébastien. Après, effectivement, il n'y a eu aucun vote contre moi sur toute l'aventure. Mais j'étais quand même visé là.
Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez réalisé que vous étiez éliminé ?
J'ai été super déçu. Parce que j'étais plutôt confiant par rapport à ce qu'il s'était passé les jours précédents, même si je nous savais grandement en danger. C'est pour ça qu'à la fin je suis ému. J'y croyais, j'avais de l'énergie à revendre, j'en avais dans les tripes, je me voyais aller plus loin...
D'après vous, pourquoi vos camarades ont voté contre Sébastien ?
C'était assez facile. A partir du moment où on ne gagnait pas les épreuves, pour tout le monde c'était nous qui sortions. Si on n'avait pas balancé l'information sur Meïssa qui était la taupe des ex-rouges, on aurait peut-être même pu avoir toutes les voix contre nous (rires). Je pense que c'était assez logique. C'était du pain béni pour tout le monde : deux ex-jaunes bons dans les épreuves.
Amri explique avoir voté contre vous car en dénonçant Meïssa vous avez, par ricochet, mis en péril sa stratégie. Qu'en pensez-vous ?
Il se trompe. C'était tout l'inverse. On montrait surtout du doigt Meïssa, pas Amri même s'il s'est senti un peu visé. Et je pense que justement ça le dédouane de ce qu'il s'était passé avant. C'était normal qu'il profite de cette situation avec Meïssa et qu'il se batte pour les ex-jaunes. Je trouve que ça l'écarte un peu de cette image de stratège, de tête pensante. Je n'ai pas du tout compris sa réflexion. J'ai aussi été déçu de son vote. Mais il était embêté, on le sentait. C'était soit Sébastien et moi, soit Meïssa et Pauline. Il a fait son choix, mais il aurait quand même pu rester neutre en votant contre David et Léa, sachant que David ne lui en aurait pas tenu rigueur puisqu'il n'était pas en danger et qu'il savait qu'il avait des attaches avec les autres binômes. Amri avait d'autres options et il a quand même fait ce choix-là.
Malgré le fait que vous ayez tout révélé aux ex-rouges, vous êtes tout de même éliminé. Comment l'expliquez-vous ?
Nous, nous étions plutôt confiants. C'était logique pour nous : il y avait un traître, ils allaient le faire sortir. Mais je pense que l'on a été trop confiants, pas assez insistants sur cette stratégie. On aurait pu bien verrouiller chaque vote des anciens rouges, voir peut-être avec Jean s'il avait trouvé son collier, ce qu'il pourrait en faire... On a aussi perdu la voix de Julie à cause de la petite embrouille qu'elle a eu avec Sébastien. Je pensais que l'histoire du traître serait plus forte que ça, mais chacun sa logique. Quand même on les a à moitié convaincus.
Au conseil, Meïssa n'assume pas, vous dites le trouver "ridicule". D'après vous, pourquoi réagit-il ainsi ?
Je ne sais pas trop. Peut-être qu'il voulait se dédouaner parce qu'il se rendait compte qu'il avait tout le monde à dos. D'ailleurs, je n'ai pas compris. Si on se met tout le monde à dos dans une aventure comme celle-là, quel membre du jury final votera pour nous à la fin ? Je n'ai pas aimé la manière dont Meïssa a réagi, je trouve qu'il nous a mal parlé. C'est ça que j'ai trouvé ridicule. Il était agressif, ce n'était pas très respectueux. J'ai gardé mon self control, même si j'avais envie d'exploser. Je me suis dit que ça jouait surtout en sa défaveur.
Il y a deux semaines, lorsqu'Amri a protégé Océane avec son collier, les internautes y ont vu de la triche. Qu'en pensez-vous ?
Seul Amri a la vérité. Je ne sais pas s'il était déjà de mèche avec Meïssa, mais ils s'entendaient bien dès la réunification. Je n'ai pas la nature de tous les propos qu'ils ont échangés. C'est eux qui ont la vérité sur ce sujet. Par contre je ne comprends pas pourquoi parler de triche. Il n'y a pas de triche si c'est Meïssa qui lui avait partagé les votes. A ce jour, on n'a pas l'information. Amri parle d'une intuition, on va le croire. Mais effectivement cette intuition laisse un doute surtout quand on voit la suite que ça prend.
Comment avez-vous vécu la distance avec vos enfants, votre compagne ?
C'était dur. Moi, ce que je faisais, c'est que chaque jour je savais quel était le planning de ma petite famille. Donc je me levais le matin en pensant à ce qu'ils avaient prévu. Par exemple, aujourd'hui je sais que c'est papi et mamie qui viennent. Là, c'est le jour du spectacle. Je me raccrochais à ça, leur quotidien, en me disant que tout allait bien.
Vous avez révélé vous être marié depuis le jeu ! Comment vous est venue cette envie ?
Quand je suis rentré, ma femme m'avait réservé une surprise avec une chambre romantique avec pétales, boisson pétillante... Et elle m'a demandé en mariage. J'ai eu ce petit temps d'hésitation. Je me disais : "Mais c'est à moi de demander !" Parce que j'y pensais déjà. Donc je me suis dit : "Zut, elle m'a devancé." C'était surtout pour ça, pas du tout par machisme. J'ai dit oui naturellement puis c'est moi qui ai engagé les démarches pour que l'on se marie et le mariage s'est déroulé au mois de septembre. C'était une question de temps mais forcément avec le manque on s'est mis en réflexion sur la vie et sur ce qu'on veut. L'aventure a accéléré les choses.
Quels sont vos projets ?
Après l'aventure, j'ai engagé ma reconversion en conseil en immobilier. J'étais dans la banque juste avant de partir. Quand je suis rentré, j'ai lancé mon activité en indépendant. Pour le reste, je n'ai pas de projet particulier. Une chose est sûre, si on me propose des choses, il faut qu'il y ait du challenge. Je ne ferai pas de la télé juste pour faire de la télé, il me faut un défi.
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