"On ne t'oublie pas" : Matthieu Lartot meurtri, rend un bel hommage à un rugbyman tué il y a tout juste 2 ans

Le 19 mars aura désormais une saveur particulière pour tous les amoureux de rugby puisqu'il y a deux ans maintenant, un ancien joueur professionnel a trouvé la mort dans de terribles circonstances. Après une soirée dans les rues de Paris, Federico Martin Aramburu est mort à 42 ans, l'ancien rugbyman ayant succombé à plusieurs balles après une altercation avec plusieurs personnes. Un drame qui a touché le milieu du rugby français puisque s'il était argentin, l'ancien sportif avait fait de la France sa patrie d'adoption. Installé dans le Sud, il laisse derrière lui une compagne et une famille terrassée par ce "crime odieux", comme il le qualifiait eux-mêmes.

Alors que l'enquête se poursuit toujours et que les principaux suspects ont été interpellés peu de temps après les faits, la douleur reste toujours forte et 2 ans plus tard, les figures du sport lui rendent un bel hommage. C'est le cas de Matthieu Lartot, devenu la voix du rugby à la télévision française depuis plus d'une décennie. Le journaliste sportif de 44 ans, qui a vécu une année 2023 très compliquée, touché par un cancer qui l'a obligé à se faire amputer d'une jambe, n'a pas oublié le rugbyman argentin et il a tenu à lui rendre un bel hommage. Sur son compte Instagram, celui qui a affiché sa prothèse de jambe pour partager un message fort il y a quelques semaines, a partagé une photo (qui est à retrouver dans le diaporama) de Federico Martin Aramburu lors d'un de ses matchs avec la sélection argentine.

Matthieu Lartot est loin d'avoir oublié celui qui évoluait au poste de centre ou d'ailier en club. "2 ans !", s'exclame-t-il en commentaire de la photo, avant d'ajouter le hashtag : "On ne t'oublie pas". L'enquête autour de sa mort se poursuit et des reconstitutions ont déjà été effectuées en plein Paris. Plusieurs informations sont sorties dans la presse ces dernières semaines et comme le rapporte L'Équipe aujourd'hui, le parquet de Paris a décidé d'ouvrir une enquête concernant ces récentes fuites. De leurs côtés, les deux principaux accusés, Loïk Le Priol et Romain Bouvier, ont contesté toute préméditation dans la mort de Federico Martin Aramburu, mais la juge a refusé leur demande de remise en liberté et ils vont rester en détention pour le moment.