"La haine et le racisme ne se cachent plus" : Slimane "horrifié" par la cagnotte en ligne, il réagit vivement

Difficile de ne pas en entendre parler ces derniers jours : l'affaire Nahel, qui a fait réagir jusqu'à Emmanuel Macron lui-même, divise une partie des Français. Si beaucoup ont été choqués par la mort du jeune homme de 17 ans, tué par un policier alors qu'il était au volant d'une voiture, certains n'ont retenu que les émeutes qui ont éclaté par la suite.

Et pendant ce temps, une cagnotte a émergé sur la plateforme GoFundMe : en soutien au policier, elle a récolté en une semaine plus d'un million d'euros. Un geste qui a choqué de nombreux internautes et notamment différentes personnalités dont Slimane, qui a tenu à réagir sur Instagram. Et son avis tranché n'aurait pas pu être plus tranché !

"Être horrifié par les images du meurtre de Nahel, ce n'est pas être contre la police, c'est être horrifié par le symbole d'une République qui tue nos frères, nos enfants", a-t-il commencé. "Être horrifié par cette cagnotte qui a été faite pour un présumé assassin, ce n'est pas être contre un système mais c'est lire entre les lignes", a-t-il asséné, expliquant "comprendre avec effroi que la haine et le racisme ne se cachent plus depuis bien longtemps, et même face à la pire cruauté qui est celle d'enlever la vie".

Et pas question pour les internautes de tenter d'argumenter avec lui sur cette cagnotte, que beaucoup ont tenté de faire interdire : Slimane, horrifié par certains comportements, ne veut même pas débattre de ce geste qui l'a tant choqué. "Ne m'écrivez pas pour me dire qui a raison et qui a tort", écrit-il. "Le problème de cette société, c'est que chacun ne voit qu'avec son propre prisme et qu'il a toujours et de tout temps été beaucoup plus facile de régner après avoir divisé", conclut le jeune papa d'Esmeralda.

Un message engagé qui rejoint ceux de nombreuses célébrités, horrifiés par la mort de ce jeune homme après un simple contrôle de la route. Pour le moment, les images, largement diffusées sur les réseaux sociaux, du meurtre du jeune homme, sont toujours à l'étude par l'IGPN. Le policier, quant à lui, risque trente ans de réclusion criminelle.