Ils se sont aimés. Depuis leur rencontre dans un avion, en 1996, le footballeur Christian Karembeu et la belle Adriana Sklenarikova vivent dans une bulle de passion qu'ils ont décidé de percer.
Le 9 mars, en exclusivité sur RTL, l'ancien champion du monde a avoué à Flavie Flament, dans son émission Tout le plaisir est pour nous, qu'Adriana et lui se sont séparés, et qu'elle l'a annoncé au magazine Paris Match, qui sort jeudi 10 mars. "Adriana annonce notre séparation", voilà comment, sans émotion apparente, Christian confirmait la fin de leur union.
Le top model Adriana, qui est toujours l'une des candidates de Danse avec les stars, sur TF1, a donc tout raconté à Paris Match. L'essoufflement, la routine et surtout l'éloignement depuis que Christian Karembeu a pris sa retraite des terrains. Ses mots sont enrobés d'amour, dénués de rancoeur, bienveillants et posés. C'est elle qui est partie, elle le dit, elle l'avoue. "La vérité est que je n'ai jamais trompé mon mari, mais que Christian et moi sommes séparés depuis plusieurs mois. C'est moi qui suis partie."
Le 24 février 2011 sortait la biographie du sportif, Kanak. Son histoire, l'histoire d'un exil, tout y était expliqué. La rencontre avec celle qui deviendrait sa femme, les années d'amour, leur entente, leur mariage en Corse, leur couple médiatique si solide. Mais jamais, à aucun moment, Christian Karembeu n'évoquait leur rupture. Trop pudique. Pas le propos. "Il ne savait pas quoi dire. Quand je lui ai téléphoné pour lui annoncer que je vous accordais cet entretien, il a paru soulagé.", a expliqué Adriana.
Le journaliste est direct. Pour quelles raisons Adriana a-t-elle quitté le beau milieu de terrain de l'Equipe de France ? Elle répond sans détour : "Je ne supportais plus l'existence que nous menions. Quand mon mari a arrêté de jouer, il s'est mis à vivre à 300 à l'heure, et je n'arrivais pas à suivre. On s'est perdus sans le faire exprès. On n'arrivait pas à se retrouver. Nous n'avions plus de vie de couple. Chacun doit continuer son propre chemin. J'ai préféré partir pour ne pas tout gâcher, ne pas abîmer nos souvenirs." Et d'ajouter : "Depuis un certain temps, Christian prenait ses décisions seul. Il n'y avait plus de concertation".
La jalousie maladive de Christian est ensuite évoquée, puis les week-ends qu'Adriana a passés à l'attendre, seule dans leurs différentes grandes maisons, au gré de la carrière européenne qu'il menait. "A préparer des bons petits plats". Et le bonheur surtout. Adriana insiste sur le fait qu'il l'a rendue heureuse. Qu'elle ne l'oubliera pas, qu'elle a toujours beaucoup d'amour pour lui. "Christian, c'est mon sang, c'est ma famille. J'aurai toujours envie de veiller sur lui, tout comme j'éprouverai toujours des sentiments à son égard. Je suis véritablement née en 1996, l'année où je l'ai rencontré sur le vol Milan-Paris. Je trouvais l'amour que je cherchais depuis tant d'années."
Quatorze années d'amour, mais pas d'enfant. Christian était déjà papa d'une petite Inès, âgée de 15 ans, d'une précédente union. Et puis, de toutes façons, Adriana ne se sentait pas prête. Pas prête à donner de l'amour à quelqu'un d'autre, pas même un enfant. Il n'y avait que Christian, que son homme.
On imagine donc à quel point ce fut dur pour elle de partir. Et gérer l'après Christian, tout en continuant à sourire, tout en s'efforçant d'être heureuse. "C'est difficile, mais je me sens assez d'énergie pour démarrer une autre vie. Le plus dur, depuis notre séparation, est de gérer la blessure. Il m'arrive d'être submergée par les souvenirs. Pourtant, la vérité est que mon mari ne me rendait plus heureuse."
C'est un nouveau départ qu'Adriana Karembeu va devoir prendre. Un nouveau départ fait d'amour et de bonheur. Puisque c'est ce qu'on lui souhaite.
Une interview complète à retrouver dans Paris Match en kiosque le 10 mars 2011.