Révélée par la série Un gars, une fille, aux côtés de Jean Dujardin, Alexandra Lamy avait expliqué dans une interview accordée au quotidien belge La Dernière Heure qu'elle était au début de la série trois fois moins payée que son partenaire de jeu. Les productrices initiales de la série ont tenu à faire connaître leur version des faits, qui diffère quelque peu de celle de la comédienne.
Dans un communiqué qui nous a été transmis aujourd'hui en exclusivité, Isabelle Camus et Hélène Jacques, "productrices initiales" de la série Un gars, une fille, affirment avoir "pris connaissance des déclarations d'Alexandra Lamy selon lesquelles son salaire aurait été trois fois moins élevé que celui perçu par Jean Dujardin et tiennent à apporter des précisions". "Cette affirmation est totalement erronée et nous tenons à rétablir la vérité quant à la différence de traitement de salaire dont celle-ci se dit victime, assurent-elles d'emblée. La première saison ayant été tournée il y a maintenant près de dix-neuf ans, Alexandra Lamy n'a probablement plus la mémoire des cachets qui lui ont été versés."
"Je ne touchais que le tiers du salaire de Jean, alors que la série était produite par trois femmes et qu'on avait une directrice des programmes, racontait pourtant l'actrice qui cartonne aujourd'hui à l'affiche des salles obscures avec Tout le monde debout. Au bout de huit ou neuf mois, j'en parle à Jean. Il était d'autant plus scandalisé que c'était souvent moi qui réécrivais les textes ou les adaptais. Je faisais plus de boulot que lui et je touchais nettement moins. Jean s'est rendu dans le bureau des productrices. Et il a exigé que je gagne la même chose que lui, sinon il quittait le programme. Les hommes étaient plus scandalisés que les femmes par cette situation."
La loi du marché
Isabelle Camus et Hélène Jacques reconnaissent néanmoins "que les cachets de Jean étaient supérieurs de 15% à ceux versés à Alexandra Lamy et ce, exclusivement, en raison de sa renommée acquise dans l'univers de la télé et plus particulièrement dans le domaine de l'humour". "Nous sommes bien loin du tiers du cachet évoqué par Alexandra Lamy", maintiennent les deux productrices qui se disent "très attachées à l'égalité des sexes". "Mais la notoriété est un facteur déterminant pour l'échelle des rémunérations, et cela sans préjugés sexistes. C'est tout simplement la loi du marché", conclut-on dans le communiqué sur la question de l'argent.
Les deux productrices ont également tenu à revenir sur une autre affirmation d'Alexandra Lamy, selon qui elle "réécrivait les textes ou les adaptait". En réalité, assurent-elles, la comédienne "participait avec Jean Dujardin et Isabelle Camus" uniquement à l'adaptation – et non à la réécriture – des textes "lorsque c'était nécessaire".
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