Grosse frayeur pour Anne Gravoin... La femme de l'ancien Premier ministre et candidat malheureux à la primaire de la gauche, Manuel Valls, est victime de menaces de mort. Elle a fait appel à la police.
Comme le rapporte Closer, la musicienne Anne Gravoin a sollicité l'intervention des forces de l'ordre, le 2 février, après avoir reçu un coup de téléphone en début de soirée à son domicile du 11e arrondissement de Paris. Au bout de la ligne, personnelle, un homme décrit comme sans accent lui aurait déclaré : "C'est la diaspora congolaise, faites attention lorsque vous marchez dans la rue, retournez-vous, il va vous arriver des surprises." Des policiers du service de l'accueil et de l'investigation de proximité (SAIP) ont recueilli la plainte de la violoniste contre X pour menaces de mort réitérées. En effet, le magazine affirme que c'est la deuxième fois qu'elle est victime d'une telle mis en garde. Une semaine avant, on lui avait déjà dit au téléphone : "C'est la diaspora congolaise, vous avez touché de l'argent par le président du Congo, Monsieur Sassou N'guesso. Il va vous arriver des surprises, faites attention quand vous marchez dans la rue."
En mars dernier, le magazine l'Obs avait révélé que l'Alma Chamber Orchestra, dirigé Anne Gravoin, aurait été aidé et financé par deux proches de Denis Sassou-Nguesso, le dictateur congolais. Un financement jamais prouvé et, depuis, elle a quitté son poste de directrice artistique de cet orchestre.
Alors qu'une enquête est en cours, Manuel Valls, absent au moment du dépôt de plainte de son épouse, et Anne Gravoin sont toujours sous protection policière. Pendant la campagne de la primaire de la gauche, l'ancien Premier ministre et sa femme bénéficiaient d'un dispositif de sécurité comptant 15 agents ! Ce qui n'a pas empêché le candidat battu par Benoît Hamon de se prendre une gifle...
Thomas Montet