Dans le nouveau numéro de ELLE, la journaliste raconte sa journée type et réagit à son départ forcé avec philosophie : "Depuis mon éviction de la direction de l'info de France Télévisions, en septembre dernier, je savais que mon temps était compté à France 2. Qu'un nouveau président choisisse ses collaborateurs, c'est de bonne guerre..." Arlette Chabot retrouve le média sur lequel elle a fait ses débuts et confie avoir été "boostée" par le projet d'Olivennes.
La directrice arrive à 8h à la station et ne prend quasiment jamais le temps de déjeuner à l'extérieur. Elle reste parmi ses journalistes et dirige selon sa philosophie - "valoriser les autres, les entraîner derrière soi" - tout en sachant être autoritaire - "il faut qu'il y ait quelqu'un qui tranche". Alertte Chabot est en alerte permanente, décrit un métier sacerdoce, et les sacrifices que cela impliquent : "[Les femmes] ont peur de tout sacrifier, mais les temps ont changé. Quand j'étais jeune, s'éloigner quelques mois d'une rédaction pour faire un bébé signifiait qu'on tirait un trait sur sa carrière. C'était 'Marche ou crève' ! Résultat, je ne me suis pas mariée et je n'ai pas d'enfants... Heureusement, ça ne se passe plus comme ça aujourd'hui."
Mais aujourd'hui, on devine une journaliste toujours aussi investie qui continue, parfois, de laisser son travail prendre le pas sur le reste : "J'essaie de na pas trop décommander les dîners à la dernière minute – ni les vacances d'ailleurs. Mais je n'y parviens pas toujours. Je comprends que ça puisse gonfler mes proches, qui finissent par faire la tronche."
Pour l'heure, Arlette Chabot se réjouit de voir l'échéance présidentielle se profiler. En 2012, ce seront les sixièmes présidentielles qu'elle commentera en tant que journaliste.
Retrouvez l'intégralité de cette interview et les bonnes adresses d'Arlette Chabot, dans ELLE, en kiosque ce vendredi 1er avril.