Réactualisation : Après avoir entendu les propos insultants du publicitaire Jacques Séguéla, la traitant de salope durant l'émission Le Gros Squat sur Radio Néo, la journaliste Audrey Pulvar a réagi en indiquant à l'AFP sa position et réfléchit à porter plainte : "Je ne souhaite pas donner à cette pitoyable sortie, ni à ces pitoyables excuses plus d'importance qu'elles n'en ont. Je déciderai à tête reposée, ce week-end, d'y donner une suite judiciaire ou pas. Ce qui, pour le moment, me semble disproportionné. Le plus consternant dans ces images ce ne sont pas les propos orduriers de Séguéla, auxquels je suis habituée, mais les rires des jeunes qui l'entourent", a-t-elle dit, en parlant des animateurs qui interrogeaient Jacques Séguéla dans l'émission. "Mais vous savez ce que chantait Brassens, le temps ne fait rien à l'affaire...", poursuit-elle, faisant référence à la chanson de Georges Brassens, Le temps ne fait rien à l'affaire (Le temps ne fait rien à l'affaire/Quand on est con, on est con). "J'invite donc toutes les personnes présentes dans ce studio, jeunes ou pas, à ré-écouter tonton Georges", dit-elle en conclusion.
Le 29 mars nous écrivions : Faute avouée, à moitié pardonnée ? La balle est dans le camp d'Audrey Pulvar qui n'a pour l'instant point répondu à la violente attaque dont elle a fait l'objet ce jeudi 29 mars. Invité de l'émission Le Gros Squat sur Radio Néo, le publicitaire Jacques Séguéla s'est emporté et a traité la journaliste, qu'il trouve par ailleurs "bête et méchante", de "salope". Il vient de lui faire parvenir une lettre d'excuses.
"Madame, je viens vous présenter mes excuses. Mes mots ont dépassé ma pensée. Votre interview d'On n'est pas couché, que j'ai trouvée très injuste, m'est restée sur le coeur, mais ce n'est pas une raison pour le formuler comme je l'ai fait. Je m'en abstiendrai à l'avenir." Le publicitaire termine ainsi cette courte lettre : "J'ai trop de respect pour les femmes en général, et les journalistes en particulier, pour ne pas regretter cette impardonnable faute de langage."
Si Audrey Pulvar n'a pour l'instant dit un mot de cette "impardonnable faute de langage", d'autres s'en sont chargés à sa place. Sur Twitter, l'humoriste Didier Porte charge le publicitaire, tandis que Valérie Trierweiler, journaliste et compagne de François Hollande, se dit solidaire : "Soutien à Audrey Pulvar. Elle, comme d'autres et moi, sommes des journalistes à part entière. Pas des potiches ni des salopes, M. Séguéla."
Affaire classée ?