Benoît Poelvoorde et sa Coralie : 'Je me suis battu, et c'est toujours ma femme'
Publié le 12 juillet 2011 à 18:03
Par Clément R.
Benoît Poelvoorde le 13 janvier 2009 à Issy-les-Moulineaux Benoît Poelvoorde le 13 janvier 2009 à Issy-les-Moulineaux© Abaca
Benoît Poelvoorde le 13 janvier 2009 à Issy-les-Moulineaux
La couverture de Télé-Loisirs du 16 juillet 2011
Claire Barsacq en mars 2011 à Paris
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Benoît Poelvoorde est un homme sain, quoi qu'on en dise. On peut ne pas apprécier le style du bonhomme, sa façon de trop en faire dans les rôles qu'on lui donne, ou dans ceux qu'il se donne sur les plateaux. Mais le comédien belge à l'humour dévastateur est un homme profond, sans aucun doute, qu'on a également eu la chance de découvrir dans des rôles de composition, graves et dramatiques.

Le 17 juillet à 23h sur M6, dans l'émission La Vraie Histoire de..., Benoît Poelvoorde va se révéler tel qu'il est, sans secret ni tabou. Par exemple, il va nous parler de sa bien-aimée, Coralie, qu'il a pourtant réussi à protéger des médias depuis qu'il l'a rencontrée, en 1992, alors qu'elle était au festival de Cannes en tant que stagiaire et lui pas encore comédien ! Le magazine Télé Loisirs, dans son édition du 16 au 23 juillet, nous procure en exclusivité quelques extraits de cette émission vérité.

On y apprend par exemple que sa femme a failli le quitter quand, suite au tournage d'Astérix et Obélix aux Jeux Olympiques, l'acteur pète un plomb et plonge dans l'alcool : "Mais je me suis battu, j'y ai cru et c'est toujours ma femme." De ces six mois entre Maroc et Espagne pour Astérix, le comédien n'a retenu que de la tristesse, et une certaine honte : "Je ne me sens pas méritant. Vu les salaires qu'on touche, ça peut paraître disproportionné par rapport à ce que l'on fait."

Une humilité qui lui vient de son enfance, durant laquelle, seul avec sa mère, il a parfois vécu "comme un pouilleux". Poelvoorde a compris l'illusion du monde du cinéma. Et aimerait ne pas y appartenir complètement, faire ce métier en "dilettante", car ce métier "l'ennuie un peu".

On le comprend, c'est aussi une manière de se protéger. Car Benoît Poelvoorde, outre l'humour, c'est aussi la fragilité. Orphelin de son père à 12 ans, il a aussi perdu en 2006 son grand complice du septième art Rémy Belvaux - avec qui il a tourné son premier film, C'est arrivé près de chez vous - et se montre donc souvent instatisfait. Après avoir annoncé sa retraite cinématographique en 2010 après le tournage de Coco avant Chanel, il retrouve les plateaux pour Rien à Déclarer avec son complice Dany Boon. Et toujours, le soutien de sa femme.

Espérons qu'il puisse continuer à nous offrir son talent au cinéma ou ailleurs, à la manière des grands clowns tristes qu'étaient Michel Simon, Raimu ou Coluche...

La Vraie Histoire de... Benoît Poelvoorde présentée par Claire Barsacq le 17 juillet à 23h sur M6

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