Depuis que Brigitte Macron s'est officiellement installée à l'Elysée avec Emmanuel Macron le 14 mai dernier, l'ancien professeur de lettres et de théâtre apporte un grand vent de fraîcheur que beaucoup espéraient après le quinquennat de François Hollande marqué par l'absence d'une présence féminine.
Heureuse locataire du salon Fougères, Brigitte Macron s'est tout de suite imposée comme une première dame moderne, refusant de se cantonner au simple rôle de maîtresse de maison. Libre et engagée, l'épouse du chef de l'Etat exprime à nouveau cette détermination dans le magazine ELLE, dont elle fait la couverture cette semaine.
Au cours de cet entretien exclusif, le tout premier depuis qu'elle est devenue première dame, Brigitte Macron clame avec fermeté : "Il n'est pas né celui qui m'enfermera !" Si elle a très rapidement trouvé ses marques au palais présidentiel, recevant des personnalités politiques, sportives, des stars internationales comme Rihanna ou Bono mais aussi des adolescents autistes, Brigitte Macron sait que sa mission la conduit bien au-delà des murs de l'Elysée. Et quand elle le quitte, très régulièrement, c'est en toute discrétion.
"Je sors tous les jours du palais. Je me promène sans soucis et je prends plaisir à dialoguer avec les personnes que je rencontre", confie la première dame. Mais pour se fondre dans la masse, l'épouse d'Emmanuel Macron doit ruser. "Avec un bonnet, des écouteurs et des lunettes, on peut aller au bout du monde ! J'ai pris le métro jusqu'à très récemment", se félicite-t-elle.
Pour preuve qu'elle n'est pas une première dame comme les autres, Brigitte Macron dit ne pas être à l'aise avec ce titre. "Je ne me sens pas Première dame, c'est la traduction d'une expression américaine, une périphrase dans laquelle rien ne me plaît. (...) Je ne me sens ni première - ni dernière - ni dame ! Je suis Brigitte Macron", appuie-t-elle.
Face aux polémiques suscitées par son statut, Brigitte Macron ne veut pas se cacher. Ce statut si particulier "va être déterminé, non pas par une loi, mais par une charte de transparence qui expliquera que je ne suis pas rémunérée", assure-t-elle. Les Français connaîtront alors ses "missions". "Ce qui est important, c'est que tout soit très clair : comme toutes celles qui m'ont précédée, j'assumerai mon rôle public, mais les Français sauront désormais quels moyens sont mis à disposition", conclut-elle sur le sujet.
L'intégralité de l'interview de Brigitte Macron est à découvrir dans ELLE en kiosques le 18 août 2017.