Cannes 2011 : Sean Penn avec son look surprenant déjà récompensé !
Publié le 21 mai 2011 à 19:29
Par Samya Yakoubaly | Rédactrice
Cinéphile, elle adore regarder des bande-annonces et des moments historiques à la télévision. Le prochain James Bond ou le discours d’investiture de Barack Obama lui donnent les mêmes frissons.
Le teaser du film This Must Be The Place © Youtube
Eve Hewson, Sean Penn et Paolo Sorrentino lors de la projection de This Must Be The Place au festival de Cannes le 20 mai 2011
Image du film Le Havre d'Aki Kaurismäki
Image du film Et maintenant on va où ?
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Avec deux films en compétition au festival de Cannes, dont l'un, The Tree of Life, est réalisé par un réalisateur majeur du septième art, Terrence Malick, Sean Penn a plutôt des chances de voir l'un des longs métrages dont il est le héros dans le palmarès cannois le 22 mai. En attendant, son autre film a déjà été récompensé du prix du jury oecuménique du festival de Cannes, This Must Be The Place, de Paolo Sorrentino.

Cette oeuvre a été projetée le 20 mai en présence de Sean Penn, est une réalisation du cinéaste italien Paolo Sorrentino (Prix du Jury pour Il Divo en 2008), avec, autour de Sean Penn, Frances McDormand et Eve Hewson (la fille de Bono du groupe U2).

This Must Be The Place raconte le périple de Cheyenne, une ancienne star du rock. A 50 ans, il a conservé un look gothique, et vit de ses rentes à Dublin. La mort de son père, avec lequel il avait coupé les ponts, le ramène à New York. Il découvre que son père avait une obsession : venger une humiliation dont il avait été victime. Cheyenne décide de poursuivre cette quête et entame, à son rythme, un voyage à travers l'Amérique. C'est pour ce film que Sean Penn a adopté un look aux accents de "Robert Smith de The Cure" plutôt surprenant.

"A travers Cheyenne, rockstar déchue et douloureuse, Paolo Sorrentino donne à suivre le voyage intérieur et l'odyssée d'un homme à la recherche de ses racines juives, de la maturité, de la réconciliation et de l'espérance", a expliqué le jury du prix oecuménique qui qualifie cette fiction de "drame classique d'une grande richesse et d'une esthétique recherchée".

Des mentions spéciales sont allées aux films d'Aki Kaurismäki, Le Havre (en compétition) et de Nadine Labaki, Et maintenant, on va où ? (dans la section Un Certain regard). Le Havre, du Finlandais Kaurismäki, a été salué comme "une ode à l'espérance, à la solidarité, à la fraternité", tandis que la Libanaise Nadine Labaki "avec beaucoup de finesse et de tact", a réussi "une fable poétique en équilibre délicat entre comédie et tragédie".

Le jury oecuménique, présidé par le Suisse Daniel Grivel, est composé chaque année de 6 membres, choisis parmi des professionnels du cinéma et des chrétiens de différentes cultures. Il avait sacré l'an dernier Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois, qui avait ensuite reçu le Grand Prix du jury du festival.

Une autre récompense vient d'être annoncée : le prix de la Critique internationale à Cannes, décerné par le jury de la FRISPECI, la Fédération internationale de la Presse cinématographique, a honoré Le Havre.

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