

Personnage fondateur de la bande de Touche pas à mon poste (ex-France 4 et actuellement diffusée sur D8 en quotidienne), Christophe Carrière se fait de plus en plus rare sur le plateau du célèbre talk show de Cyril Hanouna.
Interviewé par nos confrères de Closer dans l'édition du vendredi 22 mai, à l'occasion de la sortie récente de son livre Un père et passe, le journaliste explique pourquoi il est moins présent à l'antenne : "C'est le fait du prince : c'est Cyril qui décide. Moi, je ne suis pas un foudre de vannes. Il m'appelle donc surtout quand il y a des débats, en veillant à ne pas faire doublon sur les personnages", justifie-t-il. D'autant que sur le créneau du journaliste révolté de la vie, il a de la concurrence : Gilles Verdez. "Il fait venir l'autre 'énervé' de la bande, Gilles Verdez, plus souvent que moi, mais ça ne me dérange pas", assure-t-il.
Il faut dire que contrairement à Valérie Bénaïm ou Gilles Verdez, qui ont accepté de révéler l'identité de leur moitié au grand public, Christophe Carrière s'y refuse. "Pour moi, le privé doit rester privé. (...) Je ne veux pas, par exemple, que l'on s'intéresse à ma vie amoureuse", insiste le journaliste spécialisé en cinéma.
Une fonction qui lui a permis de toucher à tous les styles de cinéma... Il se souvient par exemple de son passé dans le porno : au début de sa carrière, Christophe était attaché de presse pour une célèbre société de production de films pour adultes. "Je devais écrire les jaquettes des films, et je me suis donc retrouvé à devoir me taper les 2h15 de Germi-anal", se souvient-il avec humour.
Dans l'ouvrage autobiographique Un père et passe, Christophe Carrière raconte son enfance difficile sous l'autorité d'un père tyrannique. Il livre quelques souvenirs traumatisants, comme ce jour où, alors qu'il passe l'aspirateur, son père lui fracasse le nez avec un cintre à cause du bruit assourdissant de l'appareil. Toujours plus humiliant, cet homme, que le chroniqueur décrit par le terme psychiatrique de "pervers narcissique", va même jusqu'à faire manger son fils dans la gamelle sale du chien, parce qu'il avait oublié de la laver.
Joachim Ohnona