Alors qu'il sortait enfin la tête de l'eau, heureux du retour prochain de Koh Lanta en 2014, voilà que Denis Brogniart se retrouve à nouveau mêlé à une affaire judiciaire. Le 19 avril, il était convoqué par la police des polices, en raison de l'un de ses reportages Automoto, sur TF1, comme le relatent nos confrères de Closer, ce 28 septembre en kiosques.
L'animateur de TF1, qui se réjouissait tout juste du retour de son émission culte Koh Lanta, récemment entachée par deux terribles drames - la mort de Gérald Babin, candidat, et le suicide du médecin de l'équipe Thierry Costa -, voilà que Denis Brogniart se retrouve à nouveau face à la justice, cette fois-ci, pour un sujet diffusé sur TF1 dans Automoto, le 11 novembre 2012.
Dans ce reportage, on découvre deux policiers qui décident d'embarquer l'animateur d'Automoto, depuis 2002, avec eux pour lui montrer une de leur action coup de poing : rendre inopérant un radar fixe en le couvrant d'un sac. Le visage des policiers en question est alors flouté, et leur voix, modifiée. Leur anonymat est ainsi parfaitement assuré. Denis Brogniart le sait et le déclare face caméra : "Vous savez que vous risquez gros en faisant ça."
La diffusion de cette opération commando n'est pas passée inaperçue et surtout pas chez la police des polices, place Beauvau. Manuel Valls, ministre de l'intérieur, hors de lui face à la désobéissance de ces deux agents, a ordonné une enquête menée par l'IGPN, police des polices. Résultat, l'IGPN a convoqué Denis Brogniart pour obtenir son témoignage. Le célèbre journaliste sportif de TF1, convoqué le 19 avril dernier, a alors confirmé l'identité des deux policiers de la région lyonnaise qui apparaissaient floutés dans le reportage d'Automoto, au cours de son audition. Pourquoi n'a-t-il pas invoqué la protection des sources ? Cela aurait protéger les deux fonctionnaires mis en cause dans cette affaire...
Le 2 octobre, les deux policiers seront convoqués en conseil de discipline pour "occultation illicite de radars". Ils risquent la révocation mais aussi, encore plus grave, si la procédure est renvoyée au pénal, jusqu'à cinq ans de prison ferme. Une véritable responsabilité pour les épaules de l'animateur...
Selon Le Point, Denis Brogniart aurait, devant les inspecteurs de l'IGPN, nié toute responsabilité dans cette affaire, en assurant que ce sont les deux policiers qui lui ont proposé de faire le sujet. Ils l'ont eux-mêmes contacté pour filmer leurs opérations de sabotage. Sur le site d'information, on peut lire qu'au siège de la Une, on se souvient pourtant qu'à l'époque de la diffusion de ce "scoop", Denis Brogniart se vantait d'avoir convaincu des policiers de se laisser filmer en train de saboter un radar ! Joint par Le Point, l'animateur de TF1 n'a pas souhaité faire plus de commentaires. A suivre.