Didier Porte parle de son dérapage : "Je revendique et j'assume : c'est notre boulot d'être borderline" !

Depuis quelques jours, l'humoriste Didier Porte est au coeur de la tourmente. Suite à une chronique diffusée sur France Inter le 20 mai dernier, dans laquelle il a lancé à plusieurs reprises la phrase "J'encule Sarkozy", il est dans l'insécurité professionnelle.

Convoqué au moment des faits par Philippe Val, le directeur de la radio, le journaliste avait reçu un avertissement. Mais selon le site LePoint.fr, il a été décidé que le chroniqueur incisif de France Inter, quitterait la matinale à la fin de la saison.

Interrogé par nos confères du site LePost.fr, l'intéressé s'est exprimé quant à cette affaire vrombissante. A propos de l'information selon laquelle il n'officierait plus dans la matinale, il a expliqué : "Je n'ai eu aucun contact avec ma direction ces derniers jours. (...)
Je suis spectateur de l'histoire, j'assiste à tout ça sans jouer de rôle... D'après Berretta - qui est toujours très bien informé sur les puissants - Hees veut m'évincer de la matinale et déteste mes chroniques : je n'ai pas plus d'information à ce sujet."

Concernant les propos tenus dans son billet d'humeur, il a confié : "Bon, ça n'a pas fonctionné, c'était un peu raté. On peut dire que j'aurais préféré ne pas le faire ! Mais je revendique et j'assume : c'est notre boulot d'être borderline, c'était une chronique dans la lignée d'Hara Kiri ou du Charlie Hebdo des années 70."

Celui qui trouve qu'il est plus difficile qu'avant d'être humoriste sur France Inter, a un peu d'amertume envers ses collègues, notamment Nicolas Demorand, qui s'est totalement désolidarisé de ses propos sur le plateau du Grand Journal, sur Canal +, la semaine dernière. "Je suis un peu effondré depuis que j'ai regardé le Grand Journal jeudi : le matin même, je faisais ma chronique, on rigolait ensemble, et le soir on m'assassine. Je commence à connaître la nature humaine..."

Il a conclu par : "En revanche, je voudrais remercier les auditeurs qui envoient des monceaux de messages à France Inter : c'est peut-être ça qui va me sauver, si tant est que je sois encore sauvable..."

Vous pouvez lire l'intégralité de l'interview de Didier Porte sur LePost.fr.