A ce rythme-là, l'infante Elena d'Espagne risque d'avoir à faire vache maigre en 2013... Absente de la scène publique depuis le début de l'année 2013, et directement concernée, à l'instar de sa soeur cadette, l'infante Cristina, par la réduction du train de vie de la famille royale en réponse au contexte économique et social défavorable, la fille aînée du roi Juan Carlos Ier d'Espagne réapparaissait mercredi pour l'inauguration du 21e Salon international de l'étudiant et de l'offre éducative de Madrid (13-17 février). Première prestation de l'année au bout de six semaines : si les membres de la famille royale doivent désormais être rétribués au ratio de leur représentation, ça ne va pas peser lourd.
Littéralement invisible depuis ses vacances de la trêve du Nouvel An aux sports d'hiver avec ses enfants Felipe et Victoria (qu'on a retrouvés ensuite à la fameuse Parade des rois mages avec leur père Jaime de Marichalar, ex-mari de l'infante), Elena d'Espagne, 49 ans, confirmait toutefois par sa présence son engagement public résolu et de longue date pour les questions sociales et culturelles.
Directrice de projets culturels et sociaux pour la Fondation Mapfre de son état, la duchesse de Lugo apportait son soutien à cette manifestation favorisant la rencontre des protagonistes des institutions, administrations et structures d'enseignement et de formation, et des apprenants ou futurs apprenants.
Vêtue d'un look classique et notamment d'une veste chinée que ne renierait pas sa belle-soeur Letizia, Elena, en compagnie entre autres du ministre de l'Education, de la Culture et des Sports José Ignacio Wert, a visité divers stands : pôle digital, Université polytechnique de Madrid, Université de Salamanque, mais aussi la Fondation pour la science et la technologie ou encore la Fondation d'aide aux toxicomanes.
On se souvient qu'en janvier 2012 aussi, Elena avait disparu de la circulation, pour d'autres raisons : ébranlée par le scandale Noos impliquant son beau-frère Iñaki Urdangarin, elle se cachait.