Elsa Zylberstein, égérie de la maison Mauboussin, actrice française mystérieuse et passionnée, répète actuellement la pièce Le temps qui passe, écrite par Karine Silla et mise en scène par Vincent Perez (mari de cette dernière).
"Une femme cherche son père inconnu depuis l'enfance. Dotée d'une hypermnésie, elle a la mémoire de tout mais de son père elle ne se souvient de rien. Un soir d'orage elle fait une démarche chez un homme "spécialiste des abandons". Entre ces deux personnages se joue un jeu de mots et d'esprit dissimulant la gêne d'une intimité qui s'installe malgré eux. Grâce à cet homme, cette femme mystérieuse remplacera pour lui sa quête originelle et cet homme trouvera en elle un amour possible et la fin de ses solitudes. Cette rencontre a-t-elle vraiment existé ou était-ce seulement un simple mirage ? L'obsession du temps est-elle de celui qui passe ou celui qui reste à vivre ?", annonce le résumé du spectacle, qui se jouera au Théâtre des Mathurins.
Alors qu'elle vient de terminer le tournage du long métrage Un baiser de papillon, premier film de Karine Silla également, dans lequel elle donne la réplique au même Vincent Perez, Elsa a récemment posé pour le magazine La Parisienne, devant l'objectif de cet ami cher, héros du Libertin.
Une série de clichés sexy, sur lesquels elle apparaît tantôt fatale, espiègle ou coquine, accompagnés d'une interview durant laquelle elle dévoile sa vision des hommes, de l'amour, de son métier, de l'argent ou encore des plaisirs de la vie.
"On ne peut pas accéder à l'amour tant qu'on ne se connaît pas soi-même. L'homme idéal ? Celui qui saura me voir et que je saurai voir... Mais c'est compliqué. En tout cas, il doit être intelligent, fin, subtil et drôle. C'est n'est pas un mouton à cinq pattes et pour le trouver, il ne faut pas le chercher", a-t-elle confié.
A propos de son quotidien, elle est restée très discrète : "Ma vie privée va très bien. Je n'aime pas l'étaler, je considère que l'on ne peut pas donner grand-chose à trop l'étaler. J'ai commencé le cinéma à 18 ans, avec Maurice Pialat, j'avais donc le sentiment de travailler, il n'était plus question de sorties ou de mener une vie mondaine. Depuis, ma vie privée s'est calquée là-dessus, même si je reconnais que j'ai été flattée d'être invitée à droite à gauche."
Concernant son rapport à l'argent, elle a lancé avec franchise : "Je suis très 'claqueuse'. Je ne lui donne pas de pouvoir, ça n'a jamais été un critère de jugement pour moi. Je suis excessive alors que mes parents étaient raisonnables."
Retrouvez l'intégralité de l'interview de l'artiste dans La Parisienne, en kiosques le samedi 5 février.