S'il s'est fait discret pendant un moment, Xavier Delarue est bel et bien de retour sous le feu des projecteurs pour un nouveau projet. A cette occasion, l'ancien candidat de télé-réalité de 46 ans s'est confié à Purepeople. L'occasion notamment d'évoquer son spectacle Origine (joué les 14, 20 et 28 Juin 2024 au théâtre Le République), sa participation à Secret Story ou encore son ancienne relation avec Tatiana.
Vous allez faire votre retour avec un spectacle baptisé Origine. Comment se projet est-il né ?
C'est la naissance d'un projet de vie. C'est une sorte d'autobiographie. Flemme d'écrire un livre et je pense que les gens auraient eu la flemme de me lire aussi. Aujourd'hui, on est plutôt sur des formats vidéos. Mais autour de moi, on m'a dit que j'avais une vie assez peu banale, qui ne laisse pas indifférent. On m'a aussi dit que je faisais tout le temps le pitre, donc qu'il serait temps que les gens me découvrent comme je suis. Ils avaient l'impression que les gens ne me connaissaient pas réellement. Par exemple sur les réseaux sociaux, je n'étais pas très souriant ou j'étais 'le mari de'. Je me suis dit que c'était peut-être le bon moment. Des choses ont changé dans ma vie. J'ai envie de parler à un public qui ne me connaît pas forcément, qui m'a connu à travers différents projets. Origine, c'est la somme de ce que je suis aujourd'hui.
Quels sont les sujets évoqués ?
Je reviens sur des sujets qu'on connaît déjà. Je ne peux pas esquiver le fait qu'on m'ait connu en 2007 dans Secret Story ou mon passage dans Les Mystères de l'amour. Je reviens aussi sur toutes les anecdotes de la vie people comme les soirées. J'évoque aussi une grande partie de mon enfance, de la manière dont on m'a considéré étant petit, étant métisse d'un papa guadeloupéen et d'une maman normande, comment on a perçu ma famille, comment on vivait et aussi mes enfants que je mets un peu en lumière dans ce spectacle. C'est le résultat de ce que je suis actuellement, de ce que j'ai envie de dire aux gens. Parce que j'ai l'impression qu'on a du mal à me définir.
Vous étiez effectivement assez discret.
Tout à fait déjà je suis discret. Et on m'a connu en couple. On est souvent axé sur la femme et avec le parcours que Tatiana a eu, ça a pris énormément de place. Sur ses livres, ses combats. J'ai été utile, mais dans l'ombre. Et toutes ces années, je ne parlais pas de moi. Du fait que j'ai grandi en banlieue, ou ma carrière de basketteur. Donc c'est 1h15 d'humour évidemment mais il y a aussi de la réflexion. C'est pour ça que ce n'est pas un stand-up, c'est un seul-en-scène.
Avez-vous mal vécu le fait de vous mettre en retrait à l'époque où vous étiez en couple ?
J'ai aimé la soutenir dans tous ses combats. Je suis quelqu'un de fidèle et quand tu m'as dans ta vie, je suis un guerrier. Mais à un moment donné, j'ai eu du mal à trouver ma place. J'ai eu du mal à savoir comment je devais communiquer. Ce n'est pas facile d'être associé à un combat. Tu te dois d'être irréprochable médiatiquement, alors que moi je suis un bout-en-train. Quand tu es un binôme, c'est dur d'aller à l'encontre de ce que fait l'autre. Tu dois trouver une communication assez harmonieuse. J'aurais aimé prendre plus de risques individuels. Mais je pense que le spectacle n'aurait pas pu avoir lieu dans cette configuration-là. Des années après, je peux monter sur scène et parler sans filtre. Terminé les strass et les paillettes ou les filtres sur les réseaux sociaux. Venez me voir, on va discuter. Le public peut interagir.
Comment vous sentez-vous à un peu moins d'un mois de la première ?
J'ai toujours besoin de me challenger. J'ai besoin de cette adrénaline depuis que j'ai arrêté le basket il y a onze ans. Je continue mes rodages pour travailler sur la mise en scène ou le texte, mais je me sens excité. J'ai vraiment hâte de monter sur scène et de débuter cette relation avec le public. En attendant, je continue à peaufiner. Pour le moment, seules deux dates ont été annoncées. Mais des choses vont se mettre en place à la rentrée ou cet été. A la base, je devais annoncer tout ça pour la rentrée, mais j'en avais marre d'attendre.
Quels sont les retours de vos abonnés pour le moment ?
Je poste deux ou trois vidéos à chaque fois en prenant soin de ne pas spoiler. J'ai fait des rodages entre 8 et 55 personnes aussi. Et à chaque fois que je rencontrais le public, j'ai eu de bons retours. Ça me fait vraiment plaisir, j'ai vraiment envie de continuer.
Vous deviez présenter le jeu Magnus, un jeu avec des aventuriers emblématiques. Mais le projet a été abandonné. Que s'est-il passé ?
Le concept était qu'il y avait 30 candidats isolés dans le désert de Dakhla, au Maroc, avec 15 guest connus. Tout était prêt, sauf qu'à un moment donné il y a eu un problème dans la gestion du financement. Et la formule d'intégrer des votes du public n'a pas été bien perçue. J'ai senti qu'il commençait à y avoir une hostilité et je n'aime pas les polémiques. Je n'aime pas quand les gens se sentent floués. Donc j'ai parlé à la production et à quelques candidats guest pour dire qu'en l'état, je ne pouvais pas continuer à présenter le projet. Donc pour le moment, le projet est en stand-by. La production travaille à trouver du financement pour éventuellement reprendre le projet pour plus tard. Certains tentent de trouver des polémiques là où il n'y en a pas, ça m'énerve un petit peu.
Vous avez participé à la saison 1 de Secret Story. Quel souvenir en gardez-vous ?
C'est vraiment LA question. Je suis mitigé, parce qu'à la base j'ai été connu là-bas, je me suis amusé là-bas. Le bain de foule était incroyable. A l'époque, c'était 8 ou 9 millions en prime et 4 à 5 millions en quotidienne tous les jours. C'était un phénomène, c'était incroyable. Et j'ai été profondément déçu parce qu'au fur et à mesure des années, on nous a oubliés. C'est comme si la saison 1 n'avait jamais existée. Je n'ai jamais compris pour quelle raison on me floutait par exemple quand on montrait des magnétos. Ça a duré longtemps, j'avais l'impression que la saison 1 n'existait plus. Ensuite, ça c'est arrangé lors des dix ans de l'émission. On avait été invités à faire une sorte de pré-générique. On avait aussi été invités dans l'émission des 10 ans. Je me suis dit : 'Enfin les gars.' Il y avait un manque de respect quelque part.
Comment aviez-vous vécu l'enfermement ?
J'ai vécu Secret Story comme un roi. J'avais un secret commun avec Tatiana, c'était hyper chaud. Ca ne s'était jamais vu à l'époque. Mais j'ai kiffé. Il y avait de l'enquête, de la stratégie, on a fait la fête. Je me suis éclaté. C'est la seule fois où on m'a vu spontané je crois. Mon seul regret, c'est peut-être de ne pas avoir gardé cette dynamique. De ne pas trop réfléchir, ne pas trop calculer. C'est pour ça que j'ai envie de monter sur scène.
Votre secret était d'être en couple avec Tatiana. N'aviez-vous pas peur à l'époque que cela impacte votre couple ?
Je pense qu'on n'a pas réfléchi à ça. On était jeunes, on avait envie de s'amuser. A la base, je ne devais même pas participer. C'est elle qui devait le faire. Mais sur une deuxième salve de photos qu'elle a envoyées, j'étais dessus. On l'a appelée pour lui demander qui j'étais et à l'époque, ils recherchaient un couple.
Avez-vous hésité à participer ?
Je me suis demandé où j'allais mettre les pieds. Mais ça tombait pendant mon intersaison [il était basketteur professionnel, NDLR]. C'est tombé en juin et on était censés sortir début août. J'avais terminé mon contrat avec Levallois à l'époque et je me suis dit : 'Tant qu'à faire un truc, autant essayer de gagner 150 000 euros dans une télé.' Je ne me suis pas dit que ça allait avoir un impact de fou. Mais ça a changé ma vie. J'en parle dans mon spectacle.
Pour quelle raison avez-vous arrêté le basket ?
J'avais fini ma carrière. Quand je suis rentré dans la Maison des Secrets, j'étais basketteur; J'ai pris 6-7 mois sabbatique. Tu es ballotté de partout, tu crois que tu vas faire autre chose, tu es invité dans tous les festivals... Tu es quelqu'un d'autre d'un seul coup. C'est vrai que je me suis un peu perdu dans tout ça. Je sortais beaucoup. Le fait d'avoir repris le basket à Besançon, ça m'a remis les pieds sur terre. Et surtout, j'ai été champion de France à Bercy quelques mois après Secret Story. Ça a tout changé aussi. Ensuite, je suis parti au Canada pour terminer ma carrière. Je l'ai finie à 36 ans, à Montréal.
Que pensez-vous du retour de Secret Story ?
J'ai trouvé que c'était une bonne idée de remettre l'émission à l'antenne. J'ai trouvé la communication intelligente. De mettre un peu le public dans un KO avec l'annonce d'un changement de La Voix et finalement elle revient. J'ai vu beaucoup d'anciens se manifester d'ailleurs. Moi je suis resté en retrait et j'étais sûr que c'était une banane. C'est bien, ça a fait parler. Christophe Beaugrand a repris les rênes et il assure quoi qu'on en dise. Quand je peux, je regarde. Je trouve que la mécanique est celle de la première saison. On est sur de la recherche de secrets, sur de la manipulation, sur de la guerre des clans. J'adore. C'est ce que veut voir le public. Ils ont dynamisé le truc.
Que pensez-vous du casting ?
J'ai vu des polémiques passer. Quand tu es casteur et qu'on te demande de chercher des candidats, tu fais comment ? Tu va les chercher où ? Aujourd'hui, tout le monde a des comptes sur les réseaux sociaux. Je pense qu'il y a eu un problème de compréhension. Effectivement, il y en a pas mal qui sont sur TikTok. Mais même s'ils se connaissaient, ils ne peuvent pas déceler un secret. Je pense que le public a confondu la recherche des secrets dans la Maison des Secrets et à l'extérieur. A l'extérieur de la maison, c'est facile avec Google et les réseaux sociaux. On trouve tout en cinq secondes.
Contenu exclusif ne pouvant être repris sans la mention Purepeople.com.
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