Fifty Shades of Grey : Le ''vrai'' Christian Grey sort de l'ombre !

Si on dit souvent que la fiction rejoint la réalité, parfois c'est plutôt la réalité qui rejoint la fiction. Le mystère entourant le sulfureux best-seller 50 Nuances de Grey (50 Shades of Grey en anglais) vient en effet d'être quelque peu levé et pour cause, un Italien inconnu au bataillon assure haut et fort être le "vrai" Christian Grey, séduisant homme d'affaires adepte de pratiques sexuelles peu catholiques qui a fait les beaux jours du carton d'E.L. James.

Alessandro Proto (39 ans) est affirmatif : c'est bien lui qui est à l'origine de ce personnage, interprété à l'écran dans une adaptation cinématographique attendue par le ténébreux Jamie Dornan. Si, comme en témoignent ses photos, la ressemblance ne saute pas aux yeux, cet agent immobilier l'assure : Christian Grey, c'est lui. Dans un entretien accordé au journal New York Daily News, le Milanais raconte ainsi sa rencontre en 2010 avec l'auteur à succès, à l'occasion d'un séjour en Italie dans le but de préparer un livre sur les résidences de célébrités. À l'époque, 50 Nuances de Grey est encore bien loin, mais Alessandro Proto est catégorique : le voyage effectué au côté d'E.L James, sur le lac de Côme notamment, afin d'aider l'Américaine dans son entreprise, sera déterminant dans la genèse de la future saga désormais culte.

Aujourd'hui, l'agent immobilier ne peut que constater ses nombreux points communs avec l'impénétrable Christian Grey. "L'entreprise que dirige Grey s'appelle Grey Entrerprise Holding. La mienne s'appelle Proto Organization Holding, constate Alessandro Proto. Quand j'ai rencontré E.L. James, je conduisais aussi une R8 Audi. Mon bureau est situé au 8e étage, le plus haut de l'immeuble. [...] Christian Grey ne parle pas aux journalistes, il s'enveloppe d'un certain mystère. Tout le monde sait qu'il a réussi mais personne ne sait comment. Tout comme moi." Mais si Alessandro Proto n'a de cesse d'égrainer les similitudes, ces dernières se cantonnent uniquement au côté carriériste. Car de ses propres confidences, dans son inimité, l'Italien n'est pas exactement branché sadomasochisme (contrairement au protagoniste du roman) et qualifie ses goûts sexuels de plutôt "vieux jeu."