Prochainement à l'affiche de Casse-tête chinois, de Cédric Klapisch, Flore Bonaventura a tourné en 2011 dans le magnifique Comme des Frères, d'Hugo Gélin, puis a récemment été l'héroïne de la série de France 2 La Source, de Xavier Durringer. A tout juste 25 ans, elle détient une envie débordante d'apprendre, d'incarner des personnages qui la touchent et une vision fraîche et franche sur le monde.
C'est bien installée devant un appétissant dessert, lors d'un week-end de détente à Djerba dans le cadre de l'Escapade des stars, que la comédienne a accepté de répondre à quelques questions. Il faisait beau, doux, les fauteuils du restaurant Neptune au Radisson Blu Ulysse étaient confortables, l'ambiance détendue : un cadre idéal pour en savoir un peu plus sur la pétillante brune...
Ces deux dernières années ont été fructueuses pour vous. Voyez-vous vos collaborations avec des réalisateurs confirmés comme un accélérateur de carrière ?
Je ne me pose pas la question... Mais effectivement on me propose des choses de plus en plus conséquentes.
Quels sont justement vos projets immédiats ?
Je m'apprête à jouer dans le prochain film réalisé par et avec Jean-Paul Rouve, dans lequel j'ai un joli rôle, face à Michel Blanc et Chantal Lauby (adapté du roman Les Souvenirs de David Foenkinos NDLR). Je vais également tourner dans une série pour France 3, avec Valérie Karsenti.
Vous qui avez été connue du grand public par le biais de la télévision. La regardez-vous ? Qu'en pensez-vous ?
Oui je la regarde. J'aime beaucoup regarder les téléfilms avec des comédiens que j'aime. Aujourd'hui, les producteurs, les programmateurs et les chaînes de télévision essaient de faire des choses qui ont bien plus de qualité qu'avant, et qui réduisent la frontière entre la télévision et le cinéma. Ils font un vrai travail d'originalité dans les scénarios et la réalisation, et c'est tant mieux. C'est une avancée extrêmement positive, car on voit de plus en plus de grands acteurs de ciné passer à la télévision et vice versa. Il faut arrêter avec le fameux : ''Moi ? Je fais du cinéma'', car au cinéma il y a des films médiocres et de très grands films sur petit écran.
Avant d'atterrir à la télévision, vous vous êtes formée au théâtre... Cela ne vous manque-t-il pas ?
J'ai commencé à monter sur les planches à l'âge de 10 ans, j'ai ensuite fait le conservatoire de ma ville, puis suivi 5 années de formation à l'école d'art dramatique Eva Saint-Paul à Paris. Le théâtre fait partie intégrante de moi. Mais pour le moment, je ne me vois pas stopper ou refuser certains projets pour monter sur les planches. Une fois que je serais un peu plus installée en tant qu'actrice, même s'il j'ai la chance d'avoir débuté mon métier assez tôt (à 18 ans NDLR), j'aimerais effectivement trouver un équilibre de carrière, en jonglant entre la télévision, le théâtre et le cinéma.
Pour enrichir votre jeu, aller au plus près des personnages, continuez-vous à vous former par le biais de stage intensifs, de coaching, ou comptez-vous sur votre feeling ?
Je suis assez instinctive comme comédienne, donc il est vrai que j'aime travailler mes rôles seule. Après, j'ai commencé un stage d'acting à l'école des Enfants Terribles, à Paris, parce que je souhaitais me confronter à une autre façon d'être dirigée et mise en scène, différente de celle de ma super prof de théâtre qui m'a formée durant 5 années.
Vous faites partie de ces jeunes qui sont nés avec les nouvelles technologies, qu'on appelle les ''digital natives''. Etes-vous accro à celles-ci, aux réseaux sociaux ?
Pas du tout. J'ai une page professionnelle sur Facebook, que j'ai créée suite à mes premières apparitions marquantes pour que les gens qui le souhaitaient puissent m'écrire, mais sinon je suis assez déconnectée des nouvelles technologies.
Une journée dans votre quotidien ressemble à quoi ?
Quand je ne tourne pas, comme dernièrement, je fais du sport, je fais de la musique, je chante, j'écris, je reste active pour ne pas sombrer dans la déprime de la fameuse ''attente'' du comédien. J'essaie également de partir m'aérer assez souvent. J'ai une maison, chez ma grand-mère en Bretagne, dans laquelle je me sens bien. C'est un vrai retour aux sources, à la nature.
Propos recueillis par Laureline Reygner