Françoise Hardy, fatiguée mais souriante : Une "miraculée" devant la caméra
Publié le 24 juillet 2015 à 11:47
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Par Nicolas N.
Après un printemps cuachemardesque, l'artiste va mieux mais ne sait pas ce que lui réserve l'avenir.
Françoise Hardy a reçu BFMTV à son domicile parisien, mercredi 22 juillet 2015. © Youtube, BFMTV
Fançoise Hardy dans On n'est pas couché sur France 2, le samedi 7 mars 2015.
Françoise Hardy et Thomas Dutronc au Zénith de Paris le 5 mars 2005 pour les 20 Victoire de la musique
Françoise Hardy lors de l'enregistrement de l'émission "Vivement Dimanche" le 30 octobre 2012
Jacques Dutronc et Françoise Hardy en duo sur le plateau d'une émission de télévision à Paris en 1967.
Françoise Hardy lors de l'enregistrement de l'émission "Vivement Dimanche" à Paris le 24 septembre 2013
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On ne l'avait plus revue à la télévision depuis son passage en mars dans On n'est pas couché pour la promotion de son livre. Et ce jour-là, de son propre aveu, Françoise Hardy avait très mauvaise mine. Quelques jours plus tard, elle chutait à l'hôpital et sombrait pour trois semaines d'inconscience. Rescapée de ce qu'elle appelle un "cauchemar", la chanteuse a reçu BFMTV chez elle mercredi 22 juillet.

Pour quelqu'un qui a passé plusieurs semaines dans les vapes dont quelques jours de coma, qui a subi de multiples opérations pour réparer des membres cassés après une chute et pour être sauver d'un embolie pulmonaire, Françoise Hardy tient la route. Certes les traits sont un peu fatigués, mais la fille qui faisait rêver tous les garçons de son âge n'a rien perdu de sa lucidité, de son franc-parler, ni de sa voix. Devant la caméra, elle revient sur cette chute qui est venue tout compliquer : "Je me souviens surtout du choc de la tête contre le carrelage et après blackout pendant trois semaines. (...) Tout ça s'est greffé sur le problème du lymphome. Quand les médecins ont vu que la situation était de pire en pire et que j'allais y passer, 'administrons-lui les deux chimio'. Et c'est ce qui m'a ressuscitée en fait."

Aujourd'hui, la mère de Thomas Dutronc suit le traitement de la dernière chance. Une chimiothérapie qui durera jusqu'en septembre. Ce qui semble l'atteindre, c'est de ne pas savoir ce qu'il adviendra ensuite, ni la raison pour laquelle elle a survécu : "Pour l'instant, je ne peux pas avoir de projets, puisque je ne sais pas dans quel état je serai en septembre. En septembre, normalement, les chimio, on arrivera au bout. Est-ce qu'il faudra en faire d'autres, dans quel état physique serai-je ?", s'interroge-t-elle sur BFMTV. Il y a quelques jours à l'AFP, Françoise Hardy expliquait chercher un sens à tout ça : "C'est curieux car j'ai toujours vécu en sachant de quoi j'avais envie et là, pour la première fois, je ne vois pas ce que je pourrais faire. S'il y a une raison pour laquelle je ne suis pas partie comme tout le monde pensait, peut-être cette raison va-t-elle s'imposer d'ici quelque temps ?" C'est tout ce que l'on souhaite à l'interprète de Message personnel.

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