Gérard Depardieu tourne The June Project : Son hilarant ''craquage'' face caméra

Gérard Depardieu a posé ses valises à New York où il tourne actuellement The June Project, le film d'Abel Ferrara librement inspiré de l'affaire DSK. Alors que tombent les premiers clichés sur le tournage, Le Petit Journal s'est rendu dans la Grosse Pomme pour rencontrer le très voyageur Gérard Depardieu. En s'invitant sur le plateau, l'émission de Canal+ a pu saisir l'ambiance assez étrange qui règne sur le plateau lors d'une scène insolite, nous plaçant entre l'hilarité et le malaise, ou encore un Abel Ferrara qui se dirige vers le cameraman et son journaliste pour les engager de vive voix en tant que figurants.

Dans son costume gris, Gérard Depardieu prend visiblement un certain plaisir à tourner ce film directement inspiré du scandale politique qui bouscula la vie et la carrière du socialiste Dominique Strauss-Kahn. Et quoi que puisse penser Depardieu de DSK, il ne le juge pas pour autant : "Non je ne le connais pas, DSK. C'est l'histoire que je connais bien... C'est une étrange maison", lâche-t-il avant de poursuivre en évoquant sans transition qu'il y a "des hommes politiques en ce moment qui ne doivent pas être bien dans leurs baskets". Rejoint par un "grand opérateur", l'acteur français se réjouit de tourner avec Abel Ferrara, qu'il considére comme un "fou", avant de s'engager de lui-même sur le sujet des impôts et de jouer avec auto-dérision de sa situation : Abel Ferrara "ne paie pas de taxes parce qu'il vit un peu partout comme moi". Selon lui, "on paie des impôts en Russie, mais moins qu'ici. Ici, tu dois êtres riche pour payer moins d'impôts".

Sur le tournage de The June Project, au côté de Jacqueline Bisset (qui reprend le rôle d'Anne Sinclair), l'ambiance est détendue. A tel point que lors d'une autre séquence tournée par Le Petit Journal, on ne reconnaît presque notre Gégé national, complètement hilare qui, caché derrière le battant d'une porte de la maison new-yorkaise, lance au cameraman "ah Le Petit Journal... Le sexe... La chatte..." avec le sourire. Yann Barthès regrettera par la suite que Gérard Depardieu n'ait pas donné "de raison à ce craquage".