Il faut de grandes occasions pour que Charlotte Casiraghi se fasse beauté du soir et endure le déluge des flashs crépitants. Le Gucci Masters, rendez-vous hippique international dont elle est une tête d'affiche et une partenaire infaillible, jouit de ce statut et de toute sa complicité.
La fille de la princesse Caroline de Hanovre, après un tour de chauffe plus tôt dans la journée, qu'ont partagé d'autres cavaliers très médiatiques (Benjamin Castaldi et son épouse Vanessa, Guillaume Canet, Nicolas Canteloup, Julien Courbet...), accompagnait avec un sourire envoûtant l'ouverture officielle de cette 4e édition du Jumping international CSI 5* de Paris, qui se tiendra jusqu'à dimanche en parallèle du Salon du Cheval à Paris nord - Villepinte.
Après une conférence de presse, en écho à celle tenue en début de mois, marquant le début de la compétition et des festivités, avait lieu une soirée de gala organisée par Graal Joaillier, nouveau partenaire du Gucci Masters (à l'instar de Longines, pour le chronométrage et le Speed Challenge, et EADS pour le prix la Guerre des Sexes), à l'occasion de laquelle divers protagonistes de ce sommet mondial du calendrier hippique ont pris la pose. Veste prune à motifs argent de style équestre et rouge à lèvres tendre, Charlotte Casiraghi montrait déjà par le biais d'une mine ravie combien ce rendez-vous parisien lui procure de plaisir : et elle en offrira autant au public avec notamment la tenue, cette année encore, de l'épreuve originale Style & Compétition qu'elle a imaginée et créée avec Gucci au profit de l'Association mondiale des amis de l'enfance (Amade) que préside sa mère, où les stars, très cavalières, proposent un show haut en couleur.
Guillaume Canet, cavalier émérite très détendu après son sans faute sur Breeser lors d'une première compétition dans la journée, prenait également part à cette très chic soirée inaugurale. Le comédien et réalisateur, qui avait suivi en 2009 la première édition du Gucci Masters en présence de sa compagne Marion Cotillard, fait son retour à point nommé au sein de l'événement puisqu'on le découvrira en mars prochain sur les écrans dans la peau du jockey Pierre Durand pour le film Jappeloup du Canadien Christian Duguay.
Jessica Springsteen, fille du Boss Bruce Springsteen et de son épouse Patty, témoignait par son élégance sexy, vêtue d'une très glamour robe asymétrique bordeaux, de son bonheur de pouvoir prendre part au Gucci Masters après une occasion manquée en 2011. L'étoile montante du saut d'obstacles a posé avec sa non moins ravissante compatriote Reed Kessler, 18 ans, révélation de l'équipe américaine des Jeux olympiques de Londres, où elle était la benjamine de sa spécialité. Parmi les autres personnalités présentes, on pouvait par ailleurs remarquer une Elisa Tovati très sexy en total look black et cuir.
Les stars déjà en grande forme
Le grand temps fort de ce 4e Gucci Masters sera à n'en pas douter le Grand Prix, doté de 300 000 euros, que se disputeront dimanche sur un parcours sera dessiné par Conrad Homfeld les meilleurs cavaliers au monde. La star française Pénélope Leprevost rééditera-t-elle l'exploit ? "Ma victoire l'année dernière dans le Grand Prix devant mon public reste un beau moment. En ce moment, nous ne traversons pas forcément une bonne période avec mon cheval, donc on verra... Mais à bien y réfléchir, c'était la même chose l'année dernière et nous avions gagné ! Cela dit, il est très rare de gagner deux fois de suite le même Grand Prix avec le même cheval", a-t-elle déclaré. Quant à Kevin Staut, autre ténor tricolore (n°6 mondial), il sait que ce graal Gucci est dans tous les esprits : "Si je dis que je suis venu pour gagner, on dira que c'est de l'arrogance ; si je ne dis rien, on pensera que je manque d'ambition... Je dirai donc qu'en ce moment, ça va plutôt bien et que mes chevaux sont en forme. Ici, on est porté par le public, mais un Grand Prix reste difficile et la concurrence est rude. Ce sera une belle bataille", annonce-t-il. La superstar australienne Edwina Tops-Alexander, de son côté, se concentre sur son rôle d'ambassadrice Gucci : "C'est un honneur pour moi de représenter cette maison liée depuis toujours à l'équitation", a réaffirmé la belle championne, tandis que Virginie Coupérie-Eiffel , également au service de la griffe, rappelle : "Cette année, Gucci s'investit encore davantage en lançant une ligne de vêtements d'équitation inspirée par Edwina Tops-Alexander. C'est une ligne qui allie le côté pratique et technique au glamour et à l'élégance. Le Gucci Paris Masters est un événement qui garde ses valeurs esthétiques et sportives, mais qui n'oublie pas de s'ouvrir à tous, notamment à ceux qui sont dans la difficulté. C'est pour cette raison que plusieurs bénéficiaires d'associations comme les Restos du coeur, le Secours Catholique ou Un Maillot pour la vie seront accueillis ce week-end."
Comme chaque année, le public pourra également observer les cavaliers issus du monde du showbiz dans les épreuves CSI 2* et 1*, ouvertes aux cavaliers amateurs comme professionnels. Jeudi, le Gucci Masters a fait un galop d'essai avec de premières épreuves de ces catégories, dans lesquelles Igor Kawiak, sur Neuf Decoeur, et Allen Bertram, sur Molly Malone V, ont eu l'occasion de briller. Tess Carmichael, sur Landora, s'est adjugée l'épreuve en deux phases à temps différé (1,15m) du CSI 1*, qui comptait parmi ses 34 concurrents l'imitateur Nicolas Canteloup (éliminé), Julien Courbet (28e), Guillaume Canet (15e avec Breeser après un sans faute) ou encore Louise Rochefort, 22 ans, fille du fou de cheval Jean Rochefort (née de son second mariage), qui s'est classée 13e avec Providence, auteure d'un sans-faute.
G.J.