Arrêté jeudi dernier à l'aéroport LAX de Los Angeles après qu'une arme à feu - un Glock 9mm - a été découvert dans son bagage à main alors qu'il s'apprêtait à embarquer, Jack Scalia, star des séries Dallas et La Force du Destin, avait une bonne explication. Ou du moins avait-il une explication.
L'acteur de 61 ans, qui a gagné dans l'affaire un passage prolongé en cellule (on ne plaisante pas avec la sécurité, au sein du sixième aéroport mondial...) et a été libéré après le paiement d'une caution de 10 000 dollars, a fait savoir par le biais de son agent que l'arme en question était un cadeau d'un ami, et que le badge de police factice (honorifique) également trouvé dans ses affaires était aussi un présent, fait par l'ancien maire de New York Rudy Giuliani, rapporte TMZ.com. Un nom de gros poisson qui a dû aider... Quant à la présence de ces objets dans un sac qu'il pensait emporter en cabine, pas de justification particulière. Simplement tête en l'air ou carrément inconscient ?
Jack Scalia, qui incarna dans Dallas Nicholas Pearce, amoureux de Sue Ellen tué dans une chute après une bagarre avec J. R. (et de retour à la fin de la série dans une séquence virtuelle, marié à Sue Ellen), et reste connu des adeptes du feuilleton La Force du Destin pour son rôle de Chris Stamp (de 2001 à 2003), a déjà eu maille à partir avec la justice, dans des circonstances tout autres : marié et divorcé deux fois, d'abord avec le mannequin Joan Rankin, puis avec Karen Baldwin, alias Miss Univers 1982, qui lui donna deux filles aujourd'hui âgées de 22 et 25 ans, l'acteur a eu des démêlés avec le Trésor public au sujet de ses activités associatives - via le fonds 9-11-01 Lest We Forget et l'association Operation American Spirit destinés à soutenir les vétérans de guerre. En 2011, le statut spécial de son fonds a été révoqué et Operation American Spirit a été fermée par les autorités californiennes pour non-paiement de divers impôts et taxes. Pire, le New York Post, outre ces révélations, a publié un rapport accablant avançant que les protagonistes des opérations caritatives n'avaient pas reçu l'argent collecté - un vétéran de la guerre en Irak avait accusé Jack Scalia d'utiliser ses associations "pour relancer sa carrière". En réponse, Scalia s'était borné à déclarer qu'il ne "pouvait pas se souvenir de qui avait reçu de l'argent issu des opérations caritatives" ; son avocat était toutefois parvenu à trouver deux petites associations en ayant bénéficié. Aucune action légale n'a pour l'heure été déposée contre lui.