Jennifer Grey et la chirurgie esthétique... c'était mieux avant !

A ses débuts, et surtout avec le film devenu culte Dirty Dancing, Jennifer Grey était la petite princesse des États-Unis, fiancée intouchable des Américains. Cet état de grâce a soudainement pris fin avec un violent accident de voiture en 1987, provoqué par son ex-petit ami de l'époque l'acteur-réalisateur Matthew Broderick, aujourd'hui mari de Sarah Jessica Parker.

Deux morts dans cette tragédie, et tout à refaire pour l'actrice de 27 ans à l'époque. Jennifer Grey, qui a déjà peur de vieillir et de passer à côté d'une carrière en or, décide de s'en remettre à la chirurgie esthétique. Mettant tous ses espoirs dans le botox et les opérations du nez, l'ex-partenaire à l'écran et amie du défunt Patrick Swayze les verra partir en fumée, avec des résultats peu probants, clairement pas à la hauteur de son statut.

"Je suis entrée dans la salle d'opération dans la peau d'une célébrité, j'en suis ressortie anonyme", déclarait-elle à propos d'une rhinoplastie ratée. Métamorphosée, elle envisage, avant de démarrer la onzième saison de Dancing with the Stars en 2009, de se retoucher le visage dans l'espoir d'avoir l'air plus jeune à l'écran. Son mari Clark Gregg parvient à l'en dissuader : "Avant l'émission, je me disais 'Oh, je devrais me débarrasser de ces rides sous les yeux.' Quand vous mettez beaucoup de maquillage, elles apparaissent clairement. Mais mon mari m'a dit de ne rien toucher, d'être telle que je le suis vraiment, parce que je suis belle." Et il avait raison, puisque c'est elle qui a remporté le concours de danse avec son partenaire Derek Hough.

Les fans de Jennifer Grey n'auront jamais retrouvé la jeune et fraîche actrice qui interprétait Frances dans Dirty Dancing, partie en fumée avec le Brown's Hotel qui avait inspiré l'oeuvre objet d'un remake par le créateur de Glee. Aujourd'hui à 52 ans, elle réalise son erreur : "Vieillir est inévitable, et l'idée que nous puissions être jeunes éternellement est le danger de notre société."

Mieux vaut tard que jamais !

Igor Nkodia