John Terry : Coupable d'avoir trompé sa femme avec celle d'un coéquipier, il est... bien puni ! Seulement un début ?

Les indicateurs virent au rouge, concernant John Terry, et la prévision d'un syndrome Tiger Woods que nous avancions il y a quelques jours est en train de se vérifier...

La star du foot anglais, rempart adulé de la défense des Blues de Chelsea et homme fort de la sélection anglaise, qualifiée pour la Coupe du Monde 2010, dont il porte le brassard, commence à payer le prix de ses (apparemment nombreuses) incartades adultérines.

Si l'intéressé n'a pas encore mêlé sa parole à la tempête médiatique, restant en retrait tandis que ses sponsors (dont Umbro et leur contrat de partenariat avoisinant les 5 millions d'euros) en font pour l'instant de même, la révélation de sa scandaleuse liaison avec Vanessa Perroncel, ancienne fiancée de son coéquipier et ami Wayne Bridge avec lequel elle a eu un fils (Jaydon, 6 ans, qu'elle élève désormais seule), mais aussi "meilleure amie" de sa propre femme, Toni Poole Terry, augure d'une vilaine dégringolade. Dégringolade qui a déjà commencé en matière d'opinion publique, première onde de choc que Tiger Woods avait également enduré suite à la mise en lumière de ses multiples aventures extra-conjugales.

Nous vous le révélions en détails, l'affaire est particulièrement sordide, mêlant ce qui se fait de plus sulfureux (pots-de-vin pour acheter le silence de la maîtresse, bataille judiciaire avec l'instauration puis l'abandon d'une super-injonction censée museler la presse, rumeurs d'avortement clandestin organisé, etc.) et s'avérant particulièrement humiliante pour la jolie Toni Poole Terry, amour de jeunesse du capitaine anglais devenue sa femme et la mère de leurs jumeaux de 6 ans, Summer et George.

Les conséquences commencent à se dessiner. La première de taille est à mettre au crédit de Fabio Capello, comme nous le pressentions : le sélectionneur de l'équipe nationale anglaise, connu pour son tempérament droit et rigoureux, ses valeurs fermes et inflexibles, son caractère très "traditionnel", a réagi, ôtant à John Terry le brassard de capitaine - qui pourrait bien revenir de fait à Steven Gerrard, magicien des Reds de Liverpool, ou au solide Rio Ferdinand des red Devils.

C'est lors d'une brève rencontre à Wembley ce vendredi 5 février que le technicien a informé le joueur de sa décision : "Comme capitaine de l'équipe, John Terry a montré un comportement extrêmement positif. Toutefois, je dois prendre en compte d'autres considérations, et ce qui est bon pour l'équipe d'Angleterre dans son ensemble."

Une sentence symboliquement très lourde pour tenter de préserver l'équipe à quelques semaines du Mondial, mais qui pourrait n'être qu'une goutte d'eau dans les déferlantes à venir sur John Terry.