Considéré comme le père de la Bossa Nova, le pianiste et chanteur brésilien Johnny Alf, né Alfredo José da Silva, est décédé des suites d'un cancer de la prostate, le 4 mars dernier, dans un hôpital de Santo André, en banlieue de Sao Paulo, au Brésil.
Il avait débuté sa carrière dans les années 50, comme musicien dans les bouges de Copacabana, posant les premiers accords de ce qui allait devenir une révolution harmonique dans le jazz et la samba.
Antonio Carlos Jobim, Joao Gilberto, Caetano Veloso, Gilberto Gil, Gal Costa, Chico Buarque... ont toujours confirmé l'influence majeure de cet artiste sur la musique brésilienne. Ils ont à plusieurs reprises, dans leurs interprétations, popularisé ce rythme si particulier de la Bossa Nova, pour en faire un tempo reconnaissable entre tous.
Eu e a Brisa, O Tempo e o Vento, Ilusao à Toa, Céu e Mar, Rapaz de Bem, Olhos Negros... sont quelques-uns de ses succès qui ont connu une carrière internationale.