Lily Safra : Nouvelle tentative de biographie de la fascinante veuve à la success story tapageuse...
Publié le 26 juillet 2010 à 23:27
Par Guillaume J.
Propulsée au sommet du gotha et sur le devant de la scène jet-set, mécénat et mondanités par son mariage avec feu le banquier Edmond Safran, Lily Safra est un personnage qui fascine... Propulsée au sommet du gotha et sur le devant de la scène jet-set, mécénat et mondanités par son mariage avec feu le banquier Edmond Safran, Lily Safra est un personnage qui fascine...© Abaca
Propulsée au sommet du gotha et sur le devant de la scène jet-set, mécénat et mondanités par son mariage avec feu le banquier Edmond Safran, Lily Safra est un personnage qui fascine...
Propulsée au sommet du gotha et sur le devant de la scène jet-set, mécénat et mondanités par son mariage avec feu le banquier Edmond Safran, Lily Safra est un personnage qui fascine...
Propulsée au sommet du gotha et sur le devant de la scène jet-set, mécénat et mondanités par son mariage avec feu le banquier Edmond Safran, Lily Safra est un personnage qui fascine...
Propulsée au sommet du gotha et sur le devant de la scène jet-set, mécénat et mondanités par son mariage avec feu le banquier Edmond Safran, Lily Safra est un personnage qui fascine...
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Propulsée au sommet du gotha et sur le devant de la scène jet-set, mécénat et mondanités par son mariage avec feu le banquier Edmond Safran, Lily Safra est un personnage qui fascine...
Propulsée au sommet du gotha et sur le devant de la scène jet-set, mécénat et mondanités par son mariage avec feu le banquier Edmond Safran, Lily Safra est un personnage qui fascine...
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Veuve et milliardaire : une association thématique décidément dans l'air du temps, et immanquablement sulfureuse. Tandis que Liliane Bettencourt, 87 ans, héritière de l'empire de la cosmétique L'Oréal (fondé par son père Eugène Schueller et à la vie duquel son défunt époux André Bettencourt participa pleinement), était entendue lundi dans le cadre de l'affaire qui l'oppose à sa fille et défraie la chronique autour de la gestion de sa colossale fortune, la revue Madame Figaro revient sur une des personnalités féminines les plus fascinantes de la jet-set : Lily Safra.

C'est à l'occasion de la parution d'un nouveau portrait-enquête sur la veuve du richissime banquier et philanthrope juif libanais Edmond Safran que l'hebdomadaire a entrepris de retracer le parcours brillant et parsemé de zones d'ombre tendancieuses de la Brésilienne Lily Watkins, devenue la référence planétaire des mondanités caritatives au gré de ses quatre mariages et de leurs épilogues hautement médiatiques.

Eloquemment intitulée Gilded Lily ("Lily la dorée") et sous-titrée Lily Safra : The Making of One of the world's wealthiest widows, cette nouvelle biographie non autorisée, que l'on doit à la journaliste canadienne du New York Post Isabel Vincent, fait une nouvelle tentative dans le sillage de Empress Bianca, précédent ouvrage consacré à la fameuse Lily et rapidement évincé des rayons au milieu de la dernière décennie avant de reparaître outre-Atlantique dans une version allégée.

Mais, à en croire Valery Bailly Buchet, qui revisite le mythe vivant à l'aune de cette nouvelle biographie, Gilded Lily est un portrait minutieux, fruit de plusieurs années d'un travail de fourmi, "remarquablement étayé". Un défi "magistralement" relevé pour tenter de cerner une femme fascinante, pionnière en son genre et irréductible à un consensus, icône d'une ascension sociale inédite et fantastique à laquelle les morts suspectes de deux de ses maris et des scandales financiers colossaux demeurent attachés.

Née en 1934 à Porto Allegre, Lily Safra, après un mariage précoce et trois enfants avec son premier mari Mario Cohen, a entamé son ascension en épousant le fantasque Alfredo Monteverde en 1965, qui lui fait découvrir la grande vie. Quatre ans plus tard, alors qu'on prête à Alfredo des velléités de divorce, il est retrouvé mort sur son lit après un déjeuner avec Lily supposé dédié à l'évocation de la garde future des enfants. Une mort suspecte rapidement rangée au rayon suicide malgré de flagrantes incohérences... Récupérant la fortune d'Alfredo, Lily se rapproche d'Edmond Safra, banquier qui en gérait le patrimoine de son vivant. Mais, face à la levée de boucliers de la belle-famille, Lily jète son dévolu sur Samuel Bendahan et l'épouse... pour 40 jours : peu après leurs noces à Acapulco en janvier 1972, elle disparaît dans ce que son mari de l'époque considère comme une évasion organisée par Edmond Safra. Et c'est au bras d'Edmond Safra que Lily reparaît effectivement, l'épousant en 1976. Elle devient alors, suivant l'incroyable mécène de multiples actions caritatives et d'autant de programmes de recherche, une héroïne des "charities" qui fréquente tout le gotha comme s'il s'agissait de sa famille. Soirées mondaines et donations se chiffrant en dizaines de millions rythment leur visibilité médiatique. Jusqu'à la mort d'Edmond Safra, asphyxié dans la salle de bains de son penthouse monégasque. Une nouvelle mort suspecte et entourée d'éléments rocambolesques - comme le rôle de son aide-soignant américain Ted Maher, ancien Marine toxicomane, qui avoua avoir mis le feu pour faire croire à une tentative de sauvetage désespéré de son patron... Une success story sulfureuse que vous pouvez retrouver plus amplement narrée sur le site de Madame Figaro, en cliquant ici.

En 2010, Lily Safra a doublement fait sensation : il n'a pas échappé à tout le monde que L'Homme qui marche de Giacometti, une sculpture acquise par un enchérisseur anonyme en février moyennant la somme record de 104,3 millions de dollars, avait été livrée... à son domicile londonien. Mais on n'oublie pas non plus cet incident porté devant la justice concernant la Leopolda, cette myrifique villa de Villefranche-sur-mer bâtie en son temps par le roi Leopold II des Belges et dont un magnat russe, Mikhail Prokhorov, s'était porté acquéreur lorsque la richissime veuve avait annoncé sa mise en vente en 2008. S'étant rétracté après en avoir offert 390 millions d'euros, Prokhorov fut contraint par la justice d'abandonner ses 39 millions d'euros d'arrhes ainsi que 1,5 million d'euros de dédommagement. Elle avait assuré que les fonds récupérés iraient à des assiciations caricatives ! Et... elle l'a fait.

Dernièrement, elle a donc fait une généreuse donation (8 millions d'euros) à l'Institut du cerveau et de la moëlle épinière, à Paris, à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière où son défunt mari Edmond avait été suivi. Elle s'apprête par ailleurs, souligne Madame Figaro, à offrir 7 autres millions à l'Institut Claude-Pompidou pour la maladie d'Alzheimer, à Nice. Avec un patrimoine estimé à plus d'un milliard d'euros, Lily Safra est, selon le classement établi en 2009 par la revue Forbes, la 701e personnalité la plus riche au monde.

 

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