A défaut d'avoir une première dame à l'Elysée, Matignon a trouvé son chef d'orchestre : Anne Gravoin, violoniste de métier et épouse de Manuel Valls (tout juste nommé Premier ministre par François Hollande dans le cadre du remaniement), passionne déjà les médias. Si, depuis le GayetGate (et le départ de Valérie Trierweiler de l'Elysée après sa rupture avec François Hollande), la République est en mal de couple présidentiel, l'ex-ministre de l'Intérieur et son épouse musicienne s'imposent désormais comme le premier couple de la nation. Une "deuxième dame" qui a des airs de First Lady tant elle monopolise l'attention médiatique, une femme amoureuse, exposée, et loin, très loin de manier la langue de bois.
Valls, Gravoin, histoire d'un coup de foudre
Comme dans une romcom bien ficelée, Manuel Valls et Anne Gravoin se sont rencontrés sur les bancs de la fac, mais leur flirt ne durera guère. Les années passent, l'ancien ministre de l'Intérieur construit sa vie de famille, puis recroise son actuelle épouse à la fin des années 2000. Une entrevue mémorable, un "coup de foudre" que racontera Valls en 2010 sur le canapé rouge de Vivement Dimanche. "Je suis tombé fou amoureux d'elle et depuis, on ne s'est plus quitté", dira-t-il, le sourire aux lèvres.
Et pourtant, Anne Gravoin tout comme Manuel Valls ont déjà une histoire familiale. Elle, mère de Juliette (22 ans), issue d'un premier mariage, lui, père de quatre enfants (Benjamin, né en 1991, Ugo, né en 1993, et les jumeaux Alice et Joachim) qu'il a eus avec sa première épouse, Nathalie Soulié.
Amoureux et mariés depuis 2010, Manuel Valls et sa musicienne n'hésitent pas à évoquer leur histoire et à dévoiler leur complicité, à mesure de leurs sorties mondaines. De nombreuses escapades sous les projecteurs.
Valls-Gravoin, ou le retour de la peoplitique
Le BNP Paribas Masters, Roland-Garros, le Stade de France (pour le match PSG-Barcelone), les théâtres, musées ou salles de concerts, nombreux sont les lieux publics et culturels à avoir vu passer le nouveau premier couple de France. Complices en tribunes d'une manifestation sportive, attentifs au premier rang des salles de concerts ou encore amoureux lors de premières de films très VIP (on les a récemment croisés à la projection de Supercondriaque), Manuel Valls et Anne Gravoin sont bien implantés dans le milieu people. Et pour cause, ayant collaboré avec les plus grands artistes, de Johnny Hallyday à Marc Lavoine, Anne Gravoin y a des amitiés. La générale de la pièce Nina ou encore le dîner du Crif, autant d'événements qui soulignent l'éclectisme du couple le plus en vue du moment.
Un duo qui passionne déjà, qui ne se cache pas dans sa vie personnelle, alors même que, en 2007, Manuel Valls montait au créneau face à la peoplisation de la vie politique. Le Premier ministre fait aujourd'hui, 2 avril, la couverture de Paris Match... dans les bras de son épouse.
Une "deuxième" dame... de pique(s)
Anne Gravoin, 48 ans, née à Montauban, n'est pas du genre à faire profil bas. Ni à avoir la langue dans sa poche. Piquante, franche, parfois maladroite, Anne Gravoin focalise l'attention des médias, qui ne manquent pas de commenter ses quelques sorties de piste.
En juin 2012, dans les colonnes du Parisien, elle est celle par qui le scandale arrive en visant Brigitte Ayrault, dont le mari, Jean-Marc, venait d'être nommé à Matignon : "Une musicienne, c'est un peu plus glamour que Mme Ayrault, prof d'allemand dans la banlieue de Nantes !", avait-elle lâché.
En octobre 2013, Anne Gravoin se retrouvait au centre d'une polémique, suite à la parution d'une fausse interview dans la presse espagnole, qui attribuait à la musicienne des propos étonnants concernant son mari. "De nombreuses femmes veulent coucher avec Manuel Valls, mon grand amour", avait alors mis en valeur le journal ABC. Une affaire qui avait contraint la principale intéressée à démentir une quelconque interview, le journal espagnol ayant en réalité compilé des propos d'Anne Gravoin dans la presse française.
Les scandales, Anne Gravoin connaît déjà bien. Trop bien, peut-être.
En mars dernier, Le Point l'avait accusée de se servir de son statut pour avoir fait sauter le P.V. d'une amie. En 2012, Le Canard Enchaîné avançait qu'elle avait fait pression pour faire chasser des SDF de son quartier. Une information par la suite démentie par Manuel Valls...
S.B