Cela faisait quinze ans que Jodie Foster n'avait pas montré de nouvelles réalisations. La comédienne et cinéaste américaine avait présenté en 1995 Week-end en famille, la revoici avec Le Complexe du castor. Pour son come-back derrière la caméra, Jodie Foster a choisi un sujet pour le moins étrange : l'histoire d'un homme, incarné par Mel Gibson, qui parle à travers une marionnette de castor...
En voyant la bande-annonce, on envisage un peu plus facilement ce long métrage au pitch absurde. Mel Gibson, loin de toutes ses frasques médiatisées, se dévoile comme un homme abîmé par la vie et fatigué, s'accrochant désespérément à une marionnette de castor trouvée un soir par hasard. Par jeu ou par désespoir, il utilise cette marionnette pour extérioriser toutes les choses qu'il n'ose pas dire à sa famille et ses collègues. La question est de savoir si ce Complexe du castor tiendra la route et bouleversera les spectateurs dans les salles.
Les organisateurs du festival de Cannes l'ont d'ailleurs choisi pour faire partie des films présentés hors compétition durant la manifestation qui démarre le 11 mai. Comment la Croisette va-t-elle accueillir les retrouvailles de Jodie Foster et Mel Gibson, dix-sept ans après Maverick ? Ils sauront, une chose est sûre, se soutenir mutuellement, comme ils l'ont déjà fait avec enthousiasme.
Le Complexe du castor, dans les salles à partir du 25 mai.
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