Après un aller-retour express à Londres avec son époux le prince Joachim et leurs enfants Henrik (3 ans) et Athena (6 mois) pour la fin des JO, la princesse Marie de Danemark n'a pas tardé à réapparaître en Scandinavie.
Si sa belle-soeur la princesse Mary, qui a elle aussi vécu les olympiades 2012, resplendissait la veille, mercredi 15 août, rose parmi les roses lors de l'inauguration du Festival floral d'Odense, c'était au tour de Marie d'illuminer un bel événement jeudi 16 août.
La transfuge française (devenue princesse de Danemark par son mariage avec Joachim en 2008) avait pour mission l'inauguration au musée Holtegaard de Copenhague de l'exposition François Boucher - Fragments d'une vision du monde, placée sous son patronage.
Riche de 70 oeuvres provenant de collections privées et publiques, dont certaines prêtées par le musée du Louvre, l'exposition, programmée jusqu'au 4 novembre, retrace le parcours du peintre français rococo du XVIIIe siècle, emblématique du style rocaille, depuis ses débuts, d'abord sous la houlette de son père Nicolas Boucher puis comme élève de François Lemoyne, jusqu'à sa prise de fonctions comme directeur de la manufacture des Gobelins en 1755, en passant par ses travaux de décorateur (château de Versailles, château de Fontainebleau, Bibliothèque nationale, théâtres, opéras...). La famille royale danoise actuelle n'ignore pas que ses aïeux avaient acquis des toiles de ce grand de l'époque, dont ils avaient décoré le palais de Christiansborg et qui partirent en cendres dans un incendie. D'autres toiles et tapisseries de François Boucher ornent aujourd'hui la grande salle de réception et les salons du palais Christian VII à Amalienborg, complexe royal à Copenhague.
La princesse Marie, elle, aurait été parfaite en modèle pour un portrait champêtre, lumineuse dans une robe d'été vert pistache très gourmande. Les derniers de la cour de Danemark à être passés sous le pinceau d'un peintre royal étaient la reine Margrethe II, son fils le prince Frederik et son petit-fils le prince Christian, à l'occasion du jubilé de rubis de la souveraine. A quand son tour ?