Très agréable jusque-là et riche en festivités autant qu'en amour, le mois de février des princesses Beatrice et Eugenie d'York prenait un tour très altruiste hier, mardi 26 février 2013.
Revenues d'une escapade dans les montagnes suisses, où elles ont fêté à Verbier le 53e du prince Andrew et enduré à cette occasion les débordements de tendresse du prince Harry et de sa nouvelle compagne Cressida Bonas, les deux soeurs ainsi que leur mère Sarah Ferguson inauguraient un nouveau service d'oncologie pour jeunes cancéreux au centre de traitement Macmillan de l'hôpital universitaire de Londres (UCLH).
Deux mois après la visite émouvante de la princesse Eugenie au Royal National Orthopaedic Hospital (RNOH) de Stanmore, centre hospitalier qu'elle connaît bien pour y avoir été opérée lorsqu'elle avait 12 ans en raison d'une scoliose et dont elle assume la patronage dans l'optique de la création d'un centre à son nom pour les jeunes patients et leurs familles, les filles du duc et de la duchesse d'York confirmaient leur volonté affichée d'inscrire leur existence royale dans le monde de la santé et du soutien aux malades, les plus jeunes en particulier.
Loin du glamour et des paillettes de leur soirée du Nouvel An chinois chez Tang en début de mois, mais toujours très stylées tout de même (jupe en tartan et redingote noire pour Eugenie, manteau chiné et tenue courte pour Beatrice également), les princesses ont notamment fait la connaissance de l'adolescente Hannah Martin, 14 ans, une jeune fille de l'Essex atteinte de leucémie, dont le quotidien à l'hôpital a été adouci par cette rencontre royale.
Beatrice et Eugenie d'York, qui se faisaient en janvier ambassadrices de charme de l'attractivité de la Grande-Bretagne pour leur première mission de représentation internationale, s'installent progressivement dans leur rôle. Jeunes diplômées et jeunes actives (Beatrice a débuté il y a quelques mois dans la sphère financière dans laquelle évolue également son petit ami Dave Clark, employé de Virgin Galactics, tandis qu'Eugenie multiplie les stages), toutes deux ont clairement affiché leurs ambitions : servir la famille royale, oui, vivre à son crochet, non. Ce qui implique le luxe de choisir leurs engagements, en l'occurrence largement en faveur des enfants et des malades.
Sarah Ferguson accompagne très fréquemment ses filles sur le chemin royal qu'elle a emprunté avant elles, et profite un peu de leur lumière aussi, elle qui s'est à maintes reprises couverte d'opprobre. Très liées à leur mère, qui a récemment reçu des excuses et une indemnisation dans l'affaire des écoutes téléphoniques de News of the World dont elle est l'une des victimes célèbres, les deux princesses lui ont même choisi il y a deux semaines de lui tenir compagnie pour la Saint-Valentin, dînant avec elle au restaurant 34 dans Mayfair, leur quartier fétiche.