Richard Virenque a marqué l'histoire du cyclisme. Par ses performances, ses victoires, son charisme... et son implication dans la fameuse "affaire Festina", sombre chapitre de la saga du dopage dans le monde du vélo.
Longtemps singé aux Guignols de l'info, à qui il doit le fameux "à l'insu de mon plein gré" que lui ont collé les marionnettes de Canal+ en référence à son long déni de dopage (après ses aveux tardifs, il écopa d'un an de suspension en 2000-2001), Virenque, qui s'est reconverti sur Eurosport comme consultant et qui a notamment gagné l'émission de TF1 Je suis une célébrité, sortez-moi de là !, est aussi et surtout un homme à cran. Toujours sur le qui-vive, toujours à fleur de peau. Difficile de s'attendre à ce qu'il fasse preuve de second degré ou d'autodérision quand revient le spectre de l'affaire Festina... L'humoriste Olivier Bourg, habitué des canulars téléphoniques, l'a vérifié : traiter l'ancien coureur de 41 ans de menteur, ça glace ; évoquer le dopage, ça casse.
Hier, lundi 18 juillet, l'animateur qui officie sur Virgin Radio a eu l'idée d'aller provoquer Richard Virenque. Grave erreur, surtout qu'il y est allé franchement trop fort. Résultat, l'ancien spécialiste du Tour de France a insulté et menacé le comique.
Olivier Bourg s'est fait passer pour un responsable des studios Pixar et a proposé à Richard Virenque d'endosser le rôle du personnage de Pinocchio pour un futur remake en 3D. Frontalement, Olivier Bourg a expliqué son choix en rapport à l'affaire Festina, tissant une analogie directe entre le garçonnet en bois dont le nez s'allonge lorsqu'il ment et les mensonges répétés de Virenque au coeur de l'affaire Festina. La blessure est toujours sensible pour celui qui avait ensuite publié le livre Ma Vérité, et la blague ne l'a pas fait rire : il est parti au quart de tour : "T'es un abruti. Les mecs comme toi je les encule et je leur crache à la gueule. Un jour je t'attraperai et je saurai où tu habites et par n'importe quel moyen. Si tu crois que j'ai pas le bras long, je l'ai assez long..."
Une discussion délicieuse.