Tandis que son désormais ex-coéquipier Brandao a pris un aller simple pour le Brésil, où il évoluera sous les couleurs de Cruzeiro, club auquel il a été prêté par l'OM suite à sa mise en examen pour le viol présumé d'une jeune Aixoise, Souleymane Diawara a lui aussi maille à partir avec la justice provençale.
En cause, les manquements de la vigie de la défense marseillaise en matière de code de la route. Privé de permis de conduire depuis mai 2008, condamné à 4 500 euros d'amende assortie d'une interdiction de repasser le permis pendant un an suite à une interpellation sur le Vieux-Port et une garde à vue en septembre 2009, l'international sénégalais doit encore répondre d'un excès de vitesse constaté le 17 février 2011.
Ce jour-là, les gendarmes l'interceptent à "150 km/h dans une zone limitée à 130 km/h" alors que le joueur fonce au centre Robert Louis-Dreyfus pour s'y entraîner avec l'effectif phocéen dirigé par Didier Deschamps. Mais il ne touchera pas la pelouse avant d'avoir fait un détour par le poste de police : car s'il a bien été en mesure de présenter la carte grise de son Audi A5, Souley n'avait en revanche toujours pas de permis français à produire, et son permis sénégalais ne vaut pas sur les routes de l'Hexagone !
Le site du quotidien régional La Provence indique que le joueur, qui devait comparaître devant le juge la semaine dernière, a obtenu le renvoi de son procès pour cause de Ligue des Champions - l'OM se déplaçait dans le même temps à Old Trafford pour y défier, en vain, Manchester United. Et il n'a pas seulement obtenu un délai, mais également la restitution de son Audi A5, qui avait logiquement été confisquée au moment des faits. Rendre à un multi-récidiviste son joujou, n'est-ce pas un peu tenter le diable ? "Il va s'attacher les services d'un chauffeur, bien entendu", assure son avocat...