Thierry Lhermitte© Angeli
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Thierry Lhermitte à l'hôpital, ce n'est ni une terrible nouvelle, ni un tournage. L'acteur s'est porté volontaire pour jouer les cobayes d'une équipe de l'Inserm (Institut du cerveau et de la moëlle épinière) à Paris. La star du cinéma que l'on a vue sous les projecteurs pour le téléthon, soutient activement la recherche médicale en étant le parrain de la Fondation pour la recherche médicale depuis 2004. Toutefois, en s'investissant pour cette cause, Thierry Lhermitte met à jour une étrange pathologie dont il est affectée : la prosopagnosie.
Cette maladie est expliquée dans les pages de France Dimanche : "Une déficience fort handicapante dans l'exercice de son métier comme dans la vie quotidienne. [...] La prosopagnosie anéantit la faculté de reconnaître les visages des personnes que l'on connaît."
Au micro de Philippe Vandel dans l'émission de France Info, Tout et son contraire, le comédien parlait de son handicap : "Quand pour la troisième fois, je me présente à quelqu'un qui m'a pourtant déjà dit dix minutes avant, 'je vous ai déjà vu', c'est horrible. Je mets alors ça sur le compte de la blague. En fait, c'était sincère." L'embarras peut être encore plus grand que des cordialités ratées : un producteur ne lui pardonne pas de ne pas se souvenir de lui et l'acteur n'a pas reconnu sa soeur, venue le saluer à bras ouverts...
Cette déficience "touche quelques centaines de personnes en France et nul n'a encore trouvé le moyen de pallier cette pathologie du cerveau", indique France Dimanche. Thierry Lhermitte en fait partie et tente depuis toujours de masquer ce problème. Manifestement, il a réussi à briller au cinéma malgré cet handicap.
Ainsi, l'acteur était un cobaye aussi séduisant que motivé pour participer à l'expérience du chercheur Mathias Pessiglione qui étudie les mécanismes de la motivation à travers les réactions du cerveau, une auscultation à laquelle a assisté Le Parisien. Le journal détaille cette passionnante aventure dont Thierry a été le héros dimanche 7 février dans les sous-sols d'un des bâtiments de la Pitié-Salpêtrière dans le XIIIe arrondissement parisien. Le neuropsychologue tente de "percer les secrets d'une zone-clé du cerveau, celle de la motivation." Ainsi, il souhaite en savoir plus sur les mécanismes cérébraux concernant les cas où la motivation est sur-stimulée (les TOC, les comportements maniaques, l'addiction), ou lorsqu'elle est sous-stimulée (apathie, dépression).
Lors de cette expérience, le héros des Bronzés a passé une IRM du cerveau et a pu apprendre que son cerveau est en bon état, malgré son handicap. Le cobaye a "dû évaluer avec un curseur, sur une échelle de 1 à 10, dans quelle mesure chaque image [qu'on lui présente] lui plaît. Visiblement, l'acteur préfère les macarons (il a mis 7) aux crocodiles Haribo (il a noté 2)".
Cette recherche a pour but d'en savoir plus sur cet organe si mystérieux, notamment sur l'autisme. Thierry que l'on a récemment vu dans la comédie Le Siffleur avec Virginie Efira sait encore une fois donner de sa personne pour que la science avance !
Cette maladie est expliquée dans les pages de France Dimanche : "Une déficience fort handicapante dans l'exercice de son métier comme dans la vie quotidienne. [...] La prosopagnosie anéantit la faculté de reconnaître les visages des personnes que l'on connaît."
Au micro de Philippe Vandel dans l'émission de France Info, Tout et son contraire, le comédien parlait de son handicap : "Quand pour la troisième fois, je me présente à quelqu'un qui m'a pourtant déjà dit dix minutes avant, 'je vous ai déjà vu', c'est horrible. Je mets alors ça sur le compte de la blague. En fait, c'était sincère." L'embarras peut être encore plus grand que des cordialités ratées : un producteur ne lui pardonne pas de ne pas se souvenir de lui et l'acteur n'a pas reconnu sa soeur, venue le saluer à bras ouverts...
Cette déficience "touche quelques centaines de personnes en France et nul n'a encore trouvé le moyen de pallier cette pathologie du cerveau", indique France Dimanche. Thierry Lhermitte en fait partie et tente depuis toujours de masquer ce problème. Manifestement, il a réussi à briller au cinéma malgré cet handicap.
Ainsi, l'acteur était un cobaye aussi séduisant que motivé pour participer à l'expérience du chercheur Mathias Pessiglione qui étudie les mécanismes de la motivation à travers les réactions du cerveau, une auscultation à laquelle a assisté Le Parisien. Le journal détaille cette passionnante aventure dont Thierry a été le héros dimanche 7 février dans les sous-sols d'un des bâtiments de la Pitié-Salpêtrière dans le XIIIe arrondissement parisien. Le neuropsychologue tente de "percer les secrets d'une zone-clé du cerveau, celle de la motivation." Ainsi, il souhaite en savoir plus sur les mécanismes cérébraux concernant les cas où la motivation est sur-stimulée (les TOC, les comportements maniaques, l'addiction), ou lorsqu'elle est sous-stimulée (apathie, dépression).
Lors de cette expérience, le héros des Bronzés a passé une IRM du cerveau et a pu apprendre que son cerveau est en bon état, malgré son handicap. Le cobaye a "dû évaluer avec un curseur, sur une échelle de 1 à 10, dans quelle mesure chaque image [qu'on lui présente] lui plaît. Visiblement, l'acteur préfère les macarons (il a mis 7) aux crocodiles Haribo (il a noté 2)".
Cette recherche a pour but d'en savoir plus sur cet organe si mystérieux, notamment sur l'autisme. Thierry que l'on a récemment vu dans la comédie Le Siffleur avec Virginie Efira sait encore une fois donner de sa personne pour que la science avance !