2014 s'annonce comme une belle année pour Yves Jamait. Alors que son cinquième album, Amor Fati, sorti en novembre dernier, cartonne toujours dans les bacs, le chanteur à la casquette partira dans quelques jours pour une grande tournée à travers la France. Et si l'artiste est comblé, l'homme l'est également puisqu'il s'apprête à être à nouveau papa, comme il l'a confié dans France dimanche.
À quelques jours du coup d'envoi de sa tournée, dans sa ville de Dijon, le 12 février, Yves Jamait savoure son bonheur. Le chanteur retrouvera son public, qui a répondu présent dans les bacs à la sortie d'Amor Fati, avant de pouvoir pouponner son deuxième enfant, attendu pour le printemps prochain. "Avec ma compagne, nous avons chacun un fils d'une première union. Ils s'appellent tous les deux Eliot. Et nous sommes déjà les heureux parents de Coline (15 ans) et Faustine (9 ans) en attendant notre petit bout", confie le chanteur dans les pages du magazine. Comme quoi, on peut devenir chanteur à 40 ans et papa à 50 (rires). C'est chouette !", se réjouit-il.
Il est vrai qu'Yves Jamait s'est fait tardivement connaître du grand public mais a finalement pu percer notamment grâce à l'aide du regretté Jean-Louis Foulquier et de Patrick Sébastien, son premier producteur. Et à l'écouter, cela lui a toutefois permis d'éviter les pièges qu'offre une notoriété soudaine. "Je fais une psychanalyse depuis près de deux ans maintenant, et je crois que je serais mort si tout ça m'était arrivé jeune. Me connaissant, j'aurais goûté à tout ce qu'il ne fallait pas. Ce que j'ai fait d'ailleurs, mais comme je n'avais pas une thune, ça ne m'a pas emmené bien loin", raconte-t-il.
Une psychanalyse que le chanteur à la casquette a débutée par "curiosité" mais aussi à cause du décès de son père : "Quand je me suis mis à chanter, j'ai perdu mon père, que je n'avais jamais connu. (...) Avec cette thérapie, j'ai du coup le sentiment de me soulager enfin. (...) Je me suis rendu compte que l'absence d'un père peut être terrible."
Mais depuis ses débuts, Yves Jamait a parcouru du chemin, qui l'a emmené des quatre coins de la France jusqu'aux États-Unis. Et toujours avec sa guitare et sa fameuse casquette, bizarrement absente sur la pochette de son disque. "C'était voulu même si je persiste à la mettre. Je voulais casser mon image de gavroche, de titi parisien. À 52 ans, ça le fait moyen. Mais je continue d'adorer cette casquette irlandaise, offerte par ma première femme pour mon anniversaire. Elle fait partie de mon personnage", admet le chanteur. Il y a fort à parier que c'est avec son allure de gavroche qu'on le verra lors de sa tournée en France, qui passera par le Casino de Paris les 14 et 15 février.