Geneviève de Fontenay, poursuivie pour injure publique, ne s'est pas présentée au tribunal !

Alors qu'elle avait déjà été condamnée à 500 euros d'amende - une condamnation légère et de principe... - en octobre dernier par la 14e chambre correctionnelle du TGI de Nanterre pour "injure et diffamation" envers Luce Auger (élue Miss France en 1961 puis destituée), Geneviève de Fontenay était convoquée de nouveau hier, devant ce même tribunal et pour les mêmes faits.

Souvenez-vous, interviewée suite à cette première condamnation, elle s'était félicitée de sa faible amende dans l'émission 50 mn Inside, sur TF1, en déclarant : "500 euros pour "C'est une salope" c'est pas cher ! Oui, ça les valait que je le dise". Elle avait même ajouté que Luce Auger était "une mauvaise fille et une menteuse".

Selon Le Parisien, hier, la présidente du Comité Miss France ne s'est pas déplacée au tribunal, pour "des raisons indépendantes de sa volonté", a affirmé son avocat Jean-Philippe Destremeau. La plaignante, quant à elle, était présente et a déclaré à la barre : "Il faut que ça s'arrête. Mme de Fontenay est très médiatisée, tant mieux pour elle. Moi, je ne veux pas être médiatisée en étant traînée dans la boue." Cette dernière réclame 50 000 euros de dommages et intérêts.

Rappelons que le conflit entre les deux femmes, âgées de 76 et 77 ans, ne date pas d'hier, puisqu'il y a cinquante ans, une autre affaire les avait violemment opposées. En 1961, Luce Auger avait été destituée pour avoir menti sur son âge et caché sa grossesse.

En 2008, à l'époque du scandale Valérie Bègue, qui avait offusqué Geneviève au point qu'elle a souhaité destituer la Réunionnaise - en revanche, elle n'a pas loupé la destitution de Kelly Bochenko qui est aujourd'hui toujours dans La Ferme Célébrités, à sa grande fureur ! -, Luce Auger avait révélé qu'à son époque, le couple Fontenay faisait poser les candidates de Miss France topless... Vous l'aurez compris, cette guerre est compliquée mais doit cesser : la dame au chapeau risquerait sinon de le manger (son chapeau !).

Hier, le procureur s'est abstenu de toute réquisition. Le tribunal se prononcera le 6 avril prochain.