C'est un total retournement de situation qui vient d'avoir lieu dans l'affaire glaçante qui a fait le tour de la presse, le lundi 7 août. Le procureur de Sarreguemines a pris la parole ce mardi 8 août, révélant qu'au lendemain de la découverte d'une femme de 53 ans se disant séquestrée en Moselle depuis 2011, que la "séquestration était une réalité inexistante". Le mari va être libéré de garde à vue en "fin l'après-midi ou au début de soirée", a-t-il également rapporté sur BFMTV. La veille, il avait déjà appelé à la "prudence" malgré un premier "scénario" inquiétant.
Pour rappel des faits. Au matin, la police découvrait à Forbach (Moselle) une femme de 53 ans, qui disait avoir été séquestrée durant onze années par son mari dans l'appartement où elle se trouvait. Son mari, un homme de nationalité allemande (tout comme elle), âgé de 55 ans, avait alors été interpellé par les forces de l'ordre aux alentours de 6 heures, et placé en garde à vue. Sa compagne avait été retrouvée nue, le crâne rasé, dénutrie tandis que son corps aurait présenté plusieurs fractures, comme il était rapporté. Ce jour, Olivier Glady a déclaré que la femme ne souffrait d'aucune fracture, et qu'"aucune projection de sang n'a été observée", dans l'environnement du couple.
L'effroi pénal s'est éloigné
Si elle a maintenu ses accusations contre son mari, selon le procureur de Sarreguemines, elle n'a pas été séquestrée. Il a expliqué qu'en raison de son état de santé, elle ne pouvait plus se déplacer et que son époux s'occupait d'elle, notamment de sa toilette. "Les dénonciations entreprises par la femme de ce couple ne sont corroborées par aucune constatation policière, autant pour ce qui concerne l'éventuelle séquestration, les actes de torture et de barbarie qu'elle a dénoncées ainsi que le viol dont elle a également accusé son époux, a affirmé le procureur de la République. Je conclurai volontiers en indiquant que l'effroi pénal s'est éloigné pour dévier manifestement le désordre social."