Les propos qu'il aurait tenus auraient pu provoquer un énorme scandale. Mais Andre Iguodala, en pleine procédure judiciaire avec son ex-femme, s'est mis le tribunal dans la proche en répondant avec humour aux interrogations du tribunal...
Clayanna Warthen avait assuré que le joueur NBA, sacré champion l'an passé avec les Warriors de Golden State, ne souhaitait pas que sa fille de 6 ans joue au basket par crainte qu'elle devienne lesbienne... L'ex-compagne d'Andre Iguodala, qui a partagé six ans sa vie avec l'ex-joueur des 76ers de Philadelphie, souhaitait ainsi renforcer son argumentaire pour obliger le papa de la petite London, décrit comme un père indigne délaissant sa progéniture, à augmenter sa participation financière - de 16 000 à 58 000 dollars par mois.
Devant la cour de justice de Los Angeles, la star NBA, sacré MVP des finales de l'an passé, a séduit le juge par ses réponses. Lorsque son avocat lui a demandé s'il avait déjà passé du temps avec sa fille dans l'appartement de Sherman Oaks, où elle vit, Andre Iguodala a eu cette réponse que le site TMZ juge "priceless". Il se dit certain que c'est un bel endroit pour vivre car "il voit des blancs partout, et selon son expérience, cela veut dire que c'est très sûr".
Selon TMZ, il s'agissait d'une blague qui a provoqué les rires de l'assistance, même chez le juge en charge de l'affaire. Également interrogé sur ses propos concernant le lien entre le basket féminin et l'homosexualité, le joueur a expliqué qu'il connaissait des joueuses de la WNBA lesbiennes et qu'il ne voulait pas que sa fille subisse "les mêmes épreuves" auxquelles elles sont confrontées au quotidien. En outre, il a ajouté que si sa fille venait à jouer au basket, il serait ravi d'être son coach.
Une réponse qui évite ainsi une polémique qui aurait pu coûter cher au joueur des Warriors.