Les vacances seront courtes pour Andy Murray, mais peu importe, pourvu qu'elles soient douces... Sorti victorieux de son bras de fer terrible avec le guerrier David Ferrer dimanche 31 mars 2013 en finale du tournoi Masters 1000 de Miami (2-6, 6-4, 7-6 après 2h45 de jeu), le tennisman écossais a directement pris la direction de la plage pour fêter le 26e succès de sa carrière sur le circuit ATP et son retour à la place de numéro deux mondial. Mais aussi, accessoirement, pour passer quelques coups de fil (à sa chérie Kim Sears, qui pour une fois n'était pas en tribunes auprès de sa mère Judy et son coach Ivan Lendl ?) et laisser retomber l'adrénaline en s'offrant un bain de mer.
Vainqueur de son 9e Masters 1000 et le premier depuis octobre 2011, Murray, qui s'est entre-temps délecté de triomphes à l'US Open 2012 et en individuel aux JO de Londres devant ses compatriotes, s'est arraché pour faire pencher ce match indécis de son côté, au tie-break. "J'ai eu le mérite de m'accrocher mentalement et de ne pas laisser le match m'échapper, ce qui aurait très bien pu se passer. On a fini sur les rotules tous les deux, heureusement que ce n'était pas un match en cinq sets car je ne sais pas comment ça se serait terminé. C'était certainement un des matches les plus difficiles que j'ai joués en Masters 1000", a d'ailleurs analysé avec lucidité l'Ecossais de 25 ans en conférence de presse d'après-match.
On comprend d'autant mieux ce sentiment de délivrance palpable lorsque, torse nu et radieux sur la plage de Crandon Park à Key Biscane, il posait torse nu, le six-pack en éveil et le bronzage tennisman en démo, avec son trophée pour les photographes avant de se rafraîchir en faisant quelques longueurs dans l'Océan Atlantique.