A avoir vécu la vie de bohême avec des parents hippies qui l'entraînèrent jusqu'à ses 7 ans dans un tour du monde à la voile permanent, la jolie Danoise Aura Dione n'a pas attendu d'être sur la terre ferme pour cultiver son goût pour la musique.
Si son père, hispano-danois et collectionneur de guitares, et sa mère, franco-féroenne, se sont rencontrés lors de l'important festival de Roskilde, leur progéniture a hérité des auspices sous lesquelles sa naissance a été placée !
Songwritrice dès ses 6 ans, Aura (un prénom qu'elle doit au fameux album danois de Miles Davis ?) en avait 22 lorsqu'elle fit sensation à travers l'Europe avec son tube Something from nothing, un tube made in... Australie : en effet, la demoiselle, sans doute atteinte du même virus de la bougeotte que ses parents, avait lâché sa scolarité au Danemark pour découvrir, à 17 ans, l'immense pays océanien et y construire son identité musicale. Là, sa rencontre avec les aborigènes guidera ses créations artistiques (stylisme, photographie...) et donnera les éléments de ce futur hit de l'été 2007.
Désormais âgée de 25 ans, Aura a notamment conquis le voisin allemand, qui a plébiscité son premier album aux confins de la pop, de la folk et de l'électro, Columbine, paru en novembre 2009. Après Something from Nothing et Song for Sophie, c'est avec I Will love you monday (365), single précisément classé numéro un en Allemagne et dont nous vous proposons ci-dessus le clip (N.B. : Joli clin d'oeil à l'écran puisqu'Aura est également... créatrice de chaussures !), qu'elle défend son idéologie : "J'écris avec humour et ironie, avec le désir de changer positivement les choses par ma musique, ma voix et ma vie tant que je suis ici".
Regardez, ça... "marche" !