Mis en cause dans une affaire de viol en réunion, Bafétimbi Gomis et son compère Yohan Benalouane ont bénéficié d'un non-lieu définitif. Un soulagement pour les joueurs et une fin logique selon leurs avocats.
L'AFP révèle en effet que ce non-lieu avait été décidé par un juge en décembre 2013, sur réquisition conforme du parquet, et qu'il est devenu définitif ce mardi 18 mars, confirmant ainsi une information du journal local, Lyon Capitale.
"Cette décision met un terme final à une accusation qui n'avait pas lieu d'être. C'est un non-événement qui débouche logiquement sur un non-lieu", a expliqué Me Jean-Félix Luciani, l'avocat du joueur de l'Olympique lyonnais Bafétimbi Gomis. "Dès le départ, aucun élément dans ce dossier ne justifiait une accusation de viol", a renchéri Me Jean-François Barre, l'avocat de Yohan Benalouane, qui évolue aujourd'hui à l'Atalanta Bergame en Italie.
Les deux joueurs et amis dans la vie faisaient face à une plainte déposée le 13 juin 2012 par une femme de 38 ans. Elle accusait les deux joueurs de l'avoir contrainte à une relation sexuelle, sans violence physique. Les deux joueurs, qui ont toujours nié les faits, assurant que la plaignante était consentante, avaient été placés en garde à vue, déférés au parquet et présentés à un juge qui avait ouvert une instruction pour viol en réunion, tout en plaçant les deux joueurs sous le statut de témoin assisté, ce qui leur avait permis de ressortir libres du tribunal.
Quelques jours plus tard, on apprenait que toute la scène avait été filmée sur un téléphone portable. Une information confirmée par les joueurs, qui avaient cependant affirmé qu'elle avait été effacée peu de temps après. Toujours est-il qu'aujourd'hui, Bafétimbi Gomis et Yohan Benalouane, lavés de tout soupçon, peuvent se concentrer pleinement sur leur carrière.
Une histoire qui fait étrangement écho aux propos de Loïc Rémy, victime de la même histoire en Angleterre, avant d'être blanchi par la justice britannique...