Ancien capitaine des Marines et homme d'affaires accompli appelé en février 2009 au plus près de Barack Obama, pour lui apporter, au sein du President's Economic Recovery Advisory Board, ses conseils précieux face à la crise, Charles E. Phillips, 50 ans, cède malgré lui à la mode (scandale Tiger Woods, affaire John Terry) des scandales d'adultère étalés sur la place publique.
Avec toujours le spectre de la confession de Bill Clinton, véritable précédent dans l'histoire des adultères médiatiques, ce proche du président américain, dont la société Oracle Corporation vient d'obtenir enfin l'aval des instances européennes pour l'acquisition de Sun Micropowers, a dû passer aux aveux. Par le biais d'un communiqué relayé par son porte-parole, il déclare : "J'ai eu une liaison pendant huit ans et demi avec YaVaughnie Wilkins. Ma procédure de divorce a débuté en 2008. Mon histoire avec YaVaughnie Wilkins s'est depuis terminée, et nous sommes en bons termes".
Une formule finale qu'on peut mettre en doute : c'est en effet contraint et forcé par son ex-maîtresse que Charles E. Phillips a avoué publiquement son aventure extra-conjugale. YaVaughnie Wilkins, outre le fait de se faire plaquer, n'a sans doute pas digéré d'apprendre qu'il n'était en réalité pas divorcé depuis 2003, contrairement à ce qu'il lui avait fait croire, et semble avoir eu du mal à supporter également que son amant retourne vers sa régulière - les médias américains ont pointé que Charles et son épouse Karen, mère de leur fils de 10 ans, s'étaient réconciliés, et étaient apparus ensemble à plusieurs événements publics.
En guise de vengeance, la maîtresse délaissée, actrice et auteure, a déboursé près de 170 000 euros pour financer une... campagne de publicité de la liaison du conseiller d'Obama ! Sur les façades les plus exposées des mégalopoles américaines, (New York - en plein Broadway !-, San Francicso - où vit Wilkins, et où Phillips poosède une résidence -, Atlanta), des photographies du couple adultérin, visiblement amoureux, révélaient l'histoire à l'Amérique, et forçaient Charles E. Phillips à reconnaître les faits ! Sur les affiches, hautes comme trois étages et flanquées de l'inscription : "Tu es mon âme soeur, pour toujours", figurait également l'adresse d'un site Internet (charlesphillipsandyavaughniewilkins.com - fermé depuis), qu'elle avait fait éditer en évoquant "un cadeau pour Charles" sur lequel la maîtresse vengeresse a publié de nombreuses photos personnelles des quelque huit années de passion partagées avec le businessman à la double vie : voyages, moments tendres, places de concerts, de cinéma ou de matches, mots doux...
Une proche du couple affirme que Charles E. Phillips se présentait bien comme divorcé depuis 2003, et révèle les détails d'une véritable double vie : "Ils prenaient part à des événements familiaux et professionnels comme un couple normal, vivaient ensemble depuis 8 ans et avaient acheté une maison il y a deux ans. Rien ne laissait à penser qu'il y avait quelqu'un d'autre".
Si la campagne d'affichage géante a fini par cesser, le mal était fait (avec un judicieux timing, puisque la société Oracle avait simultanément un événement particulier à assurer), et les médias ont pris le relais.