Spectacle désolant de fin d'année scolaire à Bron dans le Rhône. La ville a fait le constat le 12 juillet 2022 d'une salle de classe saccagée par des enfants de 9 à 13 ans dans l'école Pierre Cot, les dommages sont importants. Les auteurs ont été pris en flagrant délit par le gardien de l'établissement. Selon RMC info qui rapporte les propos de la mairie, "fournitures scolaires jetées au sol, cuvette des toilettes détruite à la masse, tables et chaises renversées, les dégâts s'élèveraient à plusieurs milliers d'euros selon la mairie". La cité a déposé plainte.
Peu après les faits, les huits vandales ont été entendus par la police tandis que le maire de Bron doit également s'entretenir avec eux. "Je dois les recevoir en début de semaine prochaine pour mettre un cadre, leur dire que ce qu'il s'est passé est intolérable", a expliqué ce jeudi 14 juillet l'édile Jérémie Breaud (LR) sur le plateau des Grandes Gueules sur RMC. Il avait posté sur Facebook des images choquantes de l'état de l'école avec un message de colère : "Spectacle de désolation à l'école Pierre Cot...(...) Grâce à l'efficacité de mon élu d'astreinte qui s'est rendu sur place dès l'alerte donnée, ils ont été neutralisés le temps que la Police arrive. Ils étaient 8, le plus jeune a 9 ans, le plus âgé 13... La Ville a évidemment porté plainte et le Procureur saisit. Que font ces enfants livrés à eux-mêmes le soir dans la rue ? Les parents devront s'en expliquer. Nous n'excluons aucune possibilité."
"Que font des enfants de cet âge-là le soir sans surveillance ? Quand on est parents, qu'on fait des enfants, c'est pour s'en occuper, pas pour qu'ils soient dehors à 21h", ajoute le notable sur RMC. Il demande à ce que la réponse soit adaptée à ce qu'ils ont fait : "S'ils ne comprennent pas que ce qu'ils ont fait est mal, ça ne sert à rien. On a tous fait des erreurs dans notre jeunesse, mais il faut que cela leur serve de leçon pour que plus tard, ils n'aient pas le sentiment d'impunité. Les plus fautifs pour moi, ce sont les parents."
Jérémie Breaud précise qu'il ne réclame pas à ce que les enfants remboursent au vu de leur âge, mais attend une réaction des parents : "Ce n'est pas parce qu'on vit dans un quartier populaire que les enfants se comportent mal." C'est ainsi qu'il espère une réponse pénale rapide "pour que les enfants ne soient pas sanctionnés dans plusieurs années".