Disparition de Lina, 15 ans : "Les gendarmes sont arrivés trop tard", ce terrible coup du sort qui aurait pu tout changer

Depuis le 23 septembre, Lina (15 ans) est introuvable et l'enquête avance doucement. Il faut croire qu'elle aurait pu évoluer bien plus vite selon de nouvelles révélations. RTL évoque en effet une nouvelle caméra de surveillance qui aurait pu être exploitée mais en quelques minutes, cette piste est tombée à l'eau.

Lina devait rejoindre son petit ami Tao à Strasbourg. Pour ce faire, elle se rendait à pied, via un chemin peu rassurant, à la gare de Saint-Blaise-la-Roche pour prendre un train. Elle a alors été aperçue par l'ancien maire de la ville, puis par un autre homme qui dit l'avoir vu partir en sens inverse à bord d'une voiture. Ce chemin intrigue donc les enquêteurs misent beaucoup sur les caméras de vidéosurveillance. Grâce à elles, ils ont pu découvrir que Lina n'a par exemple jamais atteint la piste cyclable et encore moins la gare.

Mais il y en a une, de caméra, qui aurait pu être très utile à l'enquête, celle d'un commerce situé à Saint-Blaise-la-Roch. Problème, les images de celle-ci s'effacent au bout de 48h. "Les gendarmes sont arrivés quelques minutes trop tard lundi [25 septembre, ndlr]", comme le rapporte RTL. Une terrible nouvelle.

Surtout que ce n'est pas la première fois qu'une caméra de vidéosurveillance n'a pas pu être exploitée. Le Parisien avait en effet dévoilé que le propriétaire d'un appareil de ce type, idéalement dirigé sur la route principale de Saint-Blaise-la-Roche, a effacé toutes les images, faute de place sur son disque dur.

Une autre caméra a, en revanche, été déterminante dans l'enquête, celle de l'ancien maire du village Jean-Marc Chipon. Lui qui avait estimé avoir croisé Lina vers 11H15 - le téléphone de la jeune femme a arrêté d'émettre à 11H22 - et être repassé moins de dix minutes plus tard en sens inverse, a refait ses calculs grâce aux caméras positionnées devant chez lui. Et sa conclusion est effroyable. "Je ne suis en fait resté qu'une minute chez moi. Il en faut deux pour rejoindre la route, ce qui signifie que j'ai croisé Lina à 11H20, et qu'à 11h25, elle s'était déjà volatilisée", avait-il déclaré.