Gabriel a été révélé au grand public en 2009, alors qu'il participait à la sixième saison de Loft Story. En juillet 2020, soit onze ans plus tard, l'ancien candidat de télé-réalité racontait au Journal de Montréal sa terrible descente aux enfers après le jeu. Toxicomanie, alcool et bipolarité l'ont longtemps fait souffrir. Désormais, il va mieux. Il s'est même lancé dans une grande marche pour la santé mentale. Un projet stoppé net jeudi 8 octobre 2020...
C'est en story sur Instagram que l'ancien colocataire de Sébastien et Hugues dans le Loft a expliqué cette décision. "Après avoir marché un peu plus de 2000 kilomètres, j'ai décidé de prendre une pause. Avec Montréal en zone rouge et l'utilisation du transport en commun pour me rendre à mon point de départ à chaque jour de marche, il me semble logique de prendre cette décision, explique Gabriel. Pour être honnête, dans les conditions actuelles, ça devenait une source de stress pour moi. 'Je marche Montréal pour la santé mentale' se poursuivra en 2021. Merci encore pour votre support." Il s'agit donc là d'une sage décision, mûrement réfléchie, alors que Montréal est passée en zone rouge fin septembre.
Rappelons que Gabriel Julien se bat aujourd'hui pour la santé mentale. C'est après un séjour en psychiatrie, alors qu'il a appris qu'il souffrait de bipolarité en 2011, qu'il a eu l'idée de lancer sa marche. Depuis le 18 mai 2019, le Canadien de 36 ans parcourt chaque recoin de Montréal dans le but de sensibiliser, via son témoignage, aux problématiques liées à la maladie mentale. "L'activité physique fait tellement de bien pour la santé mentale. Alors, si je peux marcher et inspirer les gens à faire de même, à bouger et à être actifs, c'est super !", avait-il confié l'été dernier.
L'ancien Lofteur, émission qui a également révélé la célèbre Loana qui vit des jours difficiles, revient de loin. "Il faut savoir que tout le monde peut faire une psychose. Quand on ne dort pas durant plusieurs jours et qu'on consomme des drogues, notre corps finit par exploser, avait-il regretté. Quand on consomme, toutes les émotions sont exacerbées, mais ce n'est pas la vraie vie, prévient-il. L'envers de ce plaisir est très difficile. C'est un combat qui sera là toute ma vie. Il m'arrive occasionnellement de consommer de l'alcool, mais il n'y a évidemment plus de cocaïne."