Le monde est parfois injuste, même pour les stars. Game en a récemment fait l'amère expérience en se rendant dans un restaurant à Pasadena, où il s'est vu refuser le service à cause de son allure "menaçante". Le rappeur a raconté l'incident sur Twitter et reçu une impressionnante vague de soutien.
"Je ne mangerai plus jamais aux restaurants Houston's tant que je serai en vie !", a-t-il écrit dimanche 11 août. Le rappeur originaire de Compton, 33 ans, venait de se rendre dans un des restaurants de la chaîne californienne et y a subi une discrimination qu'il n'hésite pas à qualifier de raciale. C'est contre son look que le responsable du restaurant a manifesté son hostilité : "Il fait 32 degrés dehors, je suis en débardeur et le responsable en service me dit que mes tatouages aux bras sont menaçants pour les autres clients. Le racisme existe encore." Le même week-end, Oprah Winfrey s'est plainte d'une remarque désobligeante de la part d'une vendeuse d'un magasin de maroquinerie à Zurich.
Comme de nombreux rappeurs, Game a fait du tatouage une composante de son look. L'auteur de la chanson Ali Bomayé, extraite de son cinquième album intitulé Jesus Piece, en possède un nombre incalculable, y compris au visage, dont des portraits du président Barack Obama à l'estomac, de sa fille Cali sur le torse et du défunt rappeur Eazy-E, légende sur la Côte Ouest, sur l'avant-bras droit.
S'agissait-il vraiment de racisme, masqué derrière la référence aux tatouages ? Si oui, l'Amérique de Barack Obama, sous tension après l'acquittement de George Zimmerman, auteur du coup de feu mortel sur l'adolescent Trayvon Martin en Floride en février 2012, a encore des progrès à faire...