Hulk Hogan à la Nouvelle-Orléans en avril 2014. © Abaca
Mauvaise nouvelle pour les fans d'Hulk Hogan. Véritable légende du catch depuis les années 1980, l'homme à la célèbre moustache vient d'être viré par la World Wrestling Entertainment, la plus puissante fédération. En cause ? Des déclarations racistes de 2012 sur les "nègres", au cours d'une conversation privée provenant de sa fameuse sextape - qu'il tente de faire interdire après la diffusion d'extraits sur le net - et retranscrite aujourd'hui par le National Enquirer.
Avec cette polémique, Hulk Hogan a donc trouvé un adversaire des plus coriaces. Ce qui n'a pas empêché le catcheur vu dans Rocky III de présenter ses excuses. "Il y a huit ans, j'ai tenu des propos offensants pendant une conversation. (...) C'était inacceptable d'utiliser ce langage, il n'y a pas d'excuse pour ça et je demande pardon de l'avoir fait", a-t-il dit à People, "déçu" par lui-même.
Car Hulk Hogan dément être raciste. "Ce n'est pas moi. Je pense vraiment que chaque personne est importante dans ce monde et ne doit pas être traitée différemment à cause de sa race, de son genre, de son orientation sexuelle, de sa religion ou autres", a-t-il tenu à préciser, après un mystérieux tweet : "Dans la tempête je renonce au contrôle, Dieu et son univers me conduiront là où ils veulent que je sois, un seul amour."
On est tous un peu raciste.
Cela n'a toutefois pas suffi à la WWE, pour qui Hulk Hogan est une des icônes les plus populaires depuis plusieurs décennies. La fédération a en effet annoncé l'avoir viré - l'avocat de la star dit toutefois qu'il a démissionné pour ne pas les mettre dans l'embarras - après avoir effacé toute trace du lutteur sur son site. Il faut dire que les propos tenus par le catcheur sont extrêmement choquants. "On est tous un peu raciste", dit-il par exemple en évoquant sa fille Brooke qui fréquente selon lui trop d'hommes noirs. "Je suis raciste, jusqu'à un certain point. J'emmerde les N****s. Mais si on parle de gens bien, tout ça, je m'en fous. (...) En fait, je préférerais, si elle devait se taper un N****, que ce soit un N**** de 2,50 m qui pèse 100 millions de dollars. Comme un joueur de basket. (...) J'imagine qu'on est tous un peu raciste. Putain de N****", ajoute Hulk, de son vrai nom Terry Bollea, dans cette sextape dont un extrait avait été diffusé par le site Gawker, entrainant un procès.
Heureusement pour lui, Hulk Hogan (61 ans) peut compter sur quelques soutiens. A commencer par Dennis Rodman, qui a assuré qu'il n'était pas raciste et a appelé d'autres stars noires à le défendre, ou encore sa fille Brooke. "Si vous connaissiez le papa que je connais, vous sauriez que c'est un coeur tendre. Il n'aurait jamais voulu blesser ses fans, ou sa famille", a-t-elle écrit sur Facebook dans un post accompagné d'un poème et d'un photomontage sur son père. De quoi lui réchauffer le coeur...
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