Nouvelles révélations sur la sordide affaire Ian Watkins. Plusieurs mois après la condamnation du chanteur des défunts Lostprophets à 29 ans de prison pour pédophilie, une ex-compagne vient apporter de nouveaux éléments. Et cela fait encore un peu plus froid dans le dos : elle explique notamment avoir alerté la police à plusieurs reprises sans qu'elle n'intervienne et raconte comment le musicien organisait des viols sur des bébés...
Une petite fille de 4 ans avec de la cocaïne
La justice aurait-elle pu arrêter plus tôt Ian Watkins ? Oui, selon Joanne Mjadzelics, avec laquelle la star de Lostprophets entretenait une liaison. Car celle-ci affirme, selon le Daily Mail, avoir apporté à la police des photos explicites que le pédophile lui avait envoyées, sans que des mesures soient prises. Joanne Mjadzelics a ainsi montré un cliché dans lequel on voyait Ian Watkins abuser d'une petite fille de 4 ans, tenant un billet de 20 livres enroulé dans la main, avec de la cocaïne et une lame de rasoir, et ce quatre ans avant l'arrestation, en décembre 2008.
Et ce n'est pas tout puisque Joanne Mjadzelics raconte également des conversations où Ian Watkins lui expose clairement ses plans machiavéliques. "J'en ai un de deux ans à violer lundi", lui aurait-il déclaré un jour, expliquant comment il utilisait les enfants de "superfans" à lui pour assouvir ses affreux fantasmes. "Ces superfans me donnent leurs enfants", avait confié le chanteur, qui n'a pas hésité à lui montrer une vidéo de lui en train de violer un enfant. Une fan a notamment été emprisonnée également pour abus sexuels sur son jeune fils mis à "disposition" de Ian Watkins. "Il m'a dit qu'il voulait mettre du GHB dans son biberon et le violer", avait-t-elle déclaré à la police.
Ian Watkins pas inquiété pour éviter de "ruiner" sa carrière
Pour protéger les victimes, Joanne Mjadzelics va alerter la police, en vain, et les services sociaux - qui selon eux ont suivi la procédure normale - prévenant qu'il allait passer à l'acte à une date précise. Ce que fera également le père de la petite fille sur la photo. Problème, la police du Pays de Galles ne réagit pas et aurait même demandé de ne pas poursuivre Ian Watkins car cela pourrait "ruiner" sa carrière ! L'affaire ayant mis en lumière les dysfonctionnements au sein des autorités, une enquête est toujours en cours pour déterminer qui a empêché d'arrêter Ian Watkins plus tôt alors que la police avait été alertée. Un agent serait notamment visé pour faute grave. Le verdict de la commission chargée de l'enquête donnera son jugement dans "plusieurs mois".