Jean Diwo, journaliste et écrivain français, 96 ans, est décédé dans la nuit de jeudi à ce vendredi 10 juin 2011. Il se battait contre la maladie depuis deux mois, et avait sombré dans le coma hier.
Cette grande figure littéraire avait débuté sa carrière en travaillant pour Paris-Soir afin de financer ses études de lettres modernes à l'université de la Sorbonne, dans la capitale. Une expérience qui lui avait ouvert les portes du milieu journalistique et fait de lui un grand reporter - notamment pour Paris-Match -, puis le fondateur et directeur, de 1960 à 1981, du magazine Télé 7 Jours.
Après le décès de son épouse en 1980, Jean Diwo, à la retraite, s'était plongé dans l'écriture de romans. Son premier, Chez Lipp, avait connu un grand succès auprès du public, comme de la critique : un résultat qui l'avait poussé à poursuivre son expérience littéraire.
Jean Diwo, père de François Diwo (directeur de la rédaction de Télé 7 Jeux), était reconnu comme auteur de romans historiques. En 1985, il avait débuté la rédaction des Dames du Faubourg, une trilogie plongeant le lecteur dans l'histoire du faubourg Saint-Antoine depuis Louis XI. Cette saga, véritable succès, s'était écoulée à plus d'un million d'exemplaires.
En 1990, il avait signé Les violons du roi aux Éditions Denoël, qui relate la saga des luthiers de Crémone et notamment d'Antonio Giacomo Stradivari dit Stradivarius, avant de publier une dizaine d'autres romans. Le dernier, La Calèche, était sorti en 2010.
"Les livres m'ont sauvé, ils m'ont offert une deuxième vie", avait confié l'artiste à la plume aiguisée il y a quelques années. Et elle fut apparemment belle et riche...